Voici l’album photos. Un choix de « premier jet ». A suivreLa salle du Forum des loisirs s’emplissait peu à peu et vers 17 h 00, elle avait quasiment fait le plein. A peine encore trois minutes et l’orchestre s’installait sur la scène
Une petite mise en scène permet de lancer « la Dame Blanche » de Boïeldieu. « . Du au livret de Scribe d’après Walter Scott. Cet opéra comique eût un énorme succès. On note que 1675 représentations furent données tout au long de la période qui va de la création (décembre 1825) jusqu’à 1914. Londres eût droit à sa représentation en traduction en 1826.
Aussitôt après vint « la symphonie concertante pour violon et alto » K 364, de Mozart. Une conversation animée entre les deux cordes soulignées par l’orchesttre agissant comme un choeur. Une prestation des deux solistes unaniment appréciée, Guillaume Barli, violon, et Frédéric Bara, alto auxquels l’orchestre donna la réplique.
Pourquoi ce si grand succès pour une histoire qui apparaît banale à première vue ? On la connaît : Un château familial est réputé hanté. C’est la Dame Blanche… Impossible de vendre ce bien ? Il y a quand même vente. L’enchère est enlevée par un mystérieux personnage. Il doit payer, et un trésor enfoui est retrouvé fort à propos. On découvre que l’enchérisseur est un fils disparu !
Message caché ? Une thèse d’Olivier Bara (frère de l’altiste) argumente et démontre une structure thématique. 1 – Patrimoine immobilier : droits féodaux et familiaux inscrits dans la naissance ; 2 – Basculement de l’ordre, trahison et faute… ; 3 – Menace d’instauration d’un ordre fondé sur l’argent (le désordre risque de s’imposer définitivement…) ; 4 – restauration de l’ordre ancien, Une fin heureuse !
Le reste du programme s’en alla vers plus léger. « l’ouverture des contes d’Hoffmann » d’Offenbach mis en valeur par le violoncelle de Jehan Saison et le violon de Claire Saison. Un peu pus tard, les tangos apportèrent leur lot de cadence, d’évocations lointaines, de déchirements ou d’apaisements.
remerciements : aux services techniques de Saint Martin-Boulogne, pour la scène, de Saint Etienne-au-Mont pour la lumière, et au service culture (Monique Gervois) et au service technique, pour l’accueil, les facilités d’organisation, la mise à disposition des locaux du Forum, et les cent petits services que commandent les circonstances. Et remerciements au Conseil général du Pas-de-Calais, qui soutenait la mairie au titre de la diffusion artistique.