Les Vingt-quatre Caprices de Paganini

Présentation des « Caprices »
L’offre généreuse de Guillaume Barli
Un dimanche en janvier
Les Vingt-quatre Caprices de Paganini
Les Vingt-quatre Caprices pour violon solo, opus 1 ont été composés entre 1802 et 1817 par le violoniste et compositeur Niccolò Paganini (1782-1840). Leur édition date de 1819. Le virtuose italien les a conçus comme des études de travail, il ne les a jamais joués en concert.

Les Caprices sont un concentré de difficultés techniques extrêmes, nouvelles pour l’époque : pizzicati à la main gauche, grands intervalles de dixième, double ou triple cordes, etc. Ils représentent une démonstration virtuose et impressionnante de toutes les capacités du violon. Ils restent aujourd’hui la référence pour tout violoniste en termes de technique

Ils ont rebuté maints violonistes du XIXe siècle qui les ont déclarés injouables. Le Norvégien Ole Bull fut le premier à les jouer intégralement en concert. Depuis, ils sont rentrés dans le répertoire de concert de quelques violonistes. Au delà du simple exercice de virtuosité ces Caprices renferment une valeur artistique et musicale très prononcée.

L’offre de Guillaume Barli

Guillaume était parmi les 9 personnes de l’orchestre qui se sont rendues en Argentine en septembre dernier. Vous dire l’accueil, et la générosité de nos hôtes… tellement que Guillaume a eu la bonne idée de faire un concert ‘sur nos terres » et de présenter les 24 caprices. La recette sera destinée à couvrir les frais d’avion, car nos amis reviendront !

Il faut savoir que ce sera un événement, car Guillaume figure parmi les dix violonistes en mesure de jouer les Caprices, et parmi ces dix, l’un des trois à jouer les vingt quatre.

Un dimanche en janvier

Ce dimanche 25 janier ne sera pas ordinaire. Tout commencera à 11 h 00 avec le violon… puis nous passerons à table, un buffet qui présentera des spécialités argentines. Que nous avons tellement appréciées là bas.

Dès à présent réservez vos places. Deux degrés : le concert seul, le concert et le buffet.

Nouvelles d’Argentine (2)

Jeudi dernier (27 novembre ?), concert à Buenos aires avec Martin Diaz. Incidemment nous apprenons que c’est le plein été là bas !QUERIDOS AMIGOS:
QUIERO COMPARTIR CON USTEDES ALGUNAS FOTOS DEL CONCIERTO DEL JueVES PASADO CON LA ORQUESTA DE LA CASA DE LA ÓPERA DE BS AS !!
40 GRADOS DE CALOR EN ARGENTINA!!!!!!PERO IGUAL SALIMOS ADELANTE CON EL BEETHOVEN!
LAS FOTOGRAFÍAS LAS CAPTÓ ARNALDO COLOMBAROLI, DEL TEATRO COLÓN.
UN GRAN ABRAZO
MARTÍN

Catherine Delenclos Présidente de l’Harmonie de Montreuil/mer

Catherine Delenclos est membre d’Opal Sinfonietta depuis plusieurs années. A côté de cette activité, elle participe assidument aux manifestations de l’Harmonie de Montreuil/Mer.
Récemment, au cours de l’assemblée générale, elle en est devenue Présidente, accompagnée de Mireille Travert, flûtiste, au poste de secrétaire et d’Hubert, son mari, membre du comité.

Félicitations à tous les trois et souhaits de réussite dans tous les projets !

INTERMEDE MUSICAL A LA SNCF

La SNCF vient de lancer son CSP CI ou « Centre de services partagés, comptabilité et infrastructures ». Les lauréats du coup de coeur solidaire de la SNCF, année 2007 , se sont faits un plaisir de venir à Lille pour ponctuer, musicalement une session d’installation de ce nouveau service centralisé.
Le programme défendu par un sextuor à cordes a présenté du floklore russe, une Czardas (hongroise évidemment), et trois tangos dont le fabuleux  » Oblivion  » défendu par Margaret sur son alto. Germain Bonnard avait pris un piccolo. Bernard était au violoncelle, Emmanuel, violon, Frédéric Bara à l’alto et Pierre Cretel à la contrebasse.
Folklore russe : Dua Guitary , Les yeux noirs , O ma plaine ; Czardas ; Tangos argentins : Oblivion , (Piazzola), Tango la Noche , Vos Anda que te conviene .

Moments de bonheur partagé, à l’hôtel Alliance installé dans l’ancien couvent des Minimes. Belle réception et adhésion unanime pour notre orchestre.

Et pendant ce temps, en ville, les fêtes s’organisent et commencent leur ronde ensoleillée.

UTOPIES de Suzanne Dernis

Nous avons le plaisir de compter dans nos rangs une poétesse. Plutôt modeste, elle a cependant obtenu quelques beaux prix. Elle a composé « Utopies » pour l’occasion de ce concert.UTOPIES

UTOPIES

On me dit que je suis quelque peu dans la lune,
Que j’ai l’air de rêver les yeux dans le lointain. Certains pensent, c’est sûr, que j’en ai même un grain, Que je suis trop distraite et sans cervelle aucune.

Sans doute est-ce un peu vrai ; oui j’ai l’esprit ailleurs, Car ce monde est navrant ; l’âme humaine est mauvaise. Je sais trop de malheurs et j’en suis mal à l’aise. Dans le rêve où je suis, les hommes sont meilleurs.

Je vis dans un mirage, un pays sans souillure Où les lacs, les vergers, les mers et les vallons Enfin débarrassés de toutes pollutions,
Chantent, resplendissants, dans l’atmosphère pure.
Une planète heureuse où, le crime écarté,
On se sent comme au temps de l’aurore première. orsque l’Astre du jour inondait de lumière Un éden sans pareil tout rempli de clarté.
Un monde sans dealers aux portes de l’école, Qui, vendant de la mort pour se faire du fric Profitent bassement de ce honteux trafic, Un monde où jamais plus on ne tue, on ne viole.
Un monde où l’animal et l’homme réunis Peuvent se côtoyer sans que l’un n’avilisse Ce qu’il croit inférieur, un monde de justice
Où l’on respecte l’autre, où tout n’est pas permis.
Serait-ce trop rêver? J’imagine une terre Où les êtres entre eux, enfin réconciliés, Et marchant coude à coude, amis et pacifiés,
N’apprennent plus l’enfant à jouer à la guerre. novembre 2008

Suzanne Dernis

Eglise pleine pour le concert UNICEF,dimanche 16 novembre 08

Le thème de la paix a été développé en musique. « Quand les hommes vivront d’amour… il n’y aura plus de misère ».Un programme complet et cohérent. L’UNICEF a plaidé pour la cause des enfants soldats. Le programme a commencé par Bach, puis l’orchestre a encha$iné par la musique de Raymond Levesque, » Quand les hommes vivront d’amour  » cependant que les enfants des écoles, les petits, se plaçaient sur le podium tout à l’arrière du choeur. Puis, bien prêts, ils lancèrent les accents de cette chanson canadienne.

Marc Schneider, ténor, souolignait la mélodie.



C’es alors que rompant avec une tradition, et plutôt que de couper chaque musique par une présentation, il y eut une adresse unique. Dont le texte suit. Nathalie Hoyer, soprano, lança des accents pleins de foi de l’alluya de L. Cohen. Après Ketelbey (Au pays mystique d’Egypte », Marie-Catherine Honvault lança des accents déchirants de Norma dans Casta Diva de Bellini.


Après l’entracte, vinrent les musiques de Ketelbey, Pierrre Perret, Brel. Les petits soulignèrent de leurs voix assurées les accents de Lily , et de  » Quand on n’a que l’amour « , repris plusieurs fois en bis.
Le poème  » Utopies  » de Suzanne Dernis, violoniste de l’orchestre (le texte dans « actualités ») s’inscrivit tout naturellement dans le cours du concert.

L’orchestre était dirigé par Frédéric Joly.

La paix

Le programme est assez clair et il vous sera facile de vous repérer. Bach est le premier à nous avoir inspirés pour ce concert.  » Que le paix soit avec toi  » est un beau souhait pour commencer.

Ce souhait est encore renforcé par les paroles de Raymond Levesque qui a lancé sa composition « Quand les hommes vivront d’amour ». Encore un vœu qu’on epère pas pieux ! Raymond fera chanter :
Quand les hommes vivront d’amour,
Il n’y aura plus de misère,
Et commenceront les beaux jours,
Mais nous serons morts, mon frère !!!

Mais Nathalie Hoyer viendra chanter un alleluya, comme une rupture à ce pessimisme.

Mais ne nous leurrons pas, la paix devrait-elle se conquérir, et faut-il d’abord que l’on souffre ? Que pensent les tyranneaux qui dictent leur conception du bonheur ? Ainsi Ketelbey parlera du pays mystique d’Egypte.

Et Bellini évoque l’occupation de la Gaule par les Romains et surtout ce drame d’amour qui verra Norma mourir à côté de son amant, qui la délaisse, Pollione.

Après l’entracte , comment va continuer le concept de la paix ???

Nabucco de Verdi évoque une période d’esclavage. Pierre Perret avec Lili fait venir volontairement la petite Lily de sa Somalie.

Que vend-on sur un marché persan ? Demandez à votre iconographie personnelle, illustrée musicalement par Ketelbey.

Faut-il aller loin chercher des talents ? Vous entendrez une poésie d’une Wimilloise, dans UTOPIE,

Enfin, Brel, qui avait tout compris, à la recherche de la sérénité qu’il a trouvée dans une île au sein d’un océan dont le nom est symbolique, le Pacifique… déclamait  » Quand on n’a que l’amour « .

Quand on n’a que l’amour
Pour tracer le chemin
A chaque carrefour

Quand on n’a que l’amour
Pour parler aux canons
Et rien qu’une chanson
Pour convaincre un tambour
Alors sans avoir rien
Que la force d’aimer
Nous aurons dans nos mains
Amis le monde entier.



Remerciements

Au conseil général du Pas de Calais pour son aide à la diffusion musicale ; à Monsieur le maire de Boulogne qui avait délégué Jackie Lebas, adjoint aux manifestations ; aux divers services techniques de la ville de Boulogne ; à M Senlecques, adjoint au maire de Condette ; à KIWANIS (voir l’article) pour leur organisation ; aux enfants des écoles Saint Charles de Saint Martin-Boulogne et de Notre Dame du Rosdaire, de Condette les jeunes choristes ; aux élèves de 6e des collèges Godefroy-de-Bouillon, Boulogne ; Daunou, Boulogne ; Saint Jo, Navarin, Boulogne. Aux élèves de BTS communication des entreprises du lycée Saint Jo de Saint Martin.

FAITES CONNAISSANCE AVEC KIWANIS

KIWANIS ! Ce nom va vous devenir familier… Son slogan : « servir les enfants du monde » Un sous-titre précise : « l’aide à l’enfance reste le programme privilégié. » La rencontre KIWANIS et UNICEF était évidente .

En toute générosité, le premier organise le concert donné pour le second et pour son seul profit, le 16 novembre prochain.

De la sémantique

Le premier club est né le 21 janvier 1915 aux Etats-Unis, à Detroit (Michigan). Le mot indien signifie « Nous avons plaisir à partager nos talents ». En langage indien cela se dit « nunkee-wan-nis », mais il est devenu « kiwanis ». Faute du préfixe « nun » le mot écourté signifie « expression de soi-même ». On perçoit dès lors tout le contenu généreux qui préside aux actions des clubs KIWANIS.

L’expansion L

Les années 1960 voient enfin le concept traverser l’Atlantique. Depuis les USA création en 1915 à Detroit puis au Canada c’est en 1961 à Vienne et en 1965 en France que KIWANIS s’implante. Des bonnes volontés, on en compte ! Huit cents clubs en Europe réunissent 32 000 membres, en France 255 clubs et 5 000 membres. La famille KIWANIS est présente dans cent pays et regroupe 600 000 membres.

Les grandes actions

La présence d’un KIWANIS dans une ville peut très bien soutenir des actions très ciblées et locales, ou porter sur de grandes causes comme les chiens guides d’aveugles, les dons d’organes, ou la mucoviscidose… Exemple, le KIWANIS d’Amiens a offert le produit d’un concert pour remettre un chien à un handicapé et soutenir les éducateurs de chiens d’aveugles. Le financement des actions vient d’initiatives diverses.Parmi les actions, il y a une aide à l’achèvement d’un centre de soins dans le Haut Atlas Marocain, vallée des Oussertek.

Aussi, actuellement (décembre 2008) la vente de ballotins de chocolat par les collégiens et lycéens d’Haffrengue. D’un prix modique tout le monde devrait garnir son arbrre de Noël et le bénéfice ira aux enfants hospitalisés à Boulogne.

Communiquer

L’association des clubs KIWANIS est 45 rue Pasteur, 10350 Marigny-le-Châtel. www.kiwanis.fr. président sur le Boulonnais, Me Gilles Pannier, bld de la Liberté, 62 OUTREAU. Téléphone : 06 08 33 70 73. Courriel : kiwanisboulogne@voila.fr

.