Prélude à Hesdin l’Abbé

Le public est venu nombreux dans la nouvelle salle de sports. Un équipement attendu dans la commune d’Hesdin l’Abbé et qui va apporter une soluition à la demande croissante de salles dans la région pour s’exprimer en tournois ou en entraînements.Le prélude musical du vendredi 27 juin devance d’une semaine l’inauguration officielle. La population de la ville et des alentours fut donc conviée à découvrir cet équipement… et surtout pour entendre l’orchestre Opal Sinfonietta.

L’orchestre s’est exprimé dans un répertoire de « musiques pour tous » fondé sur les valses, les tangos, la musique française. Le choix des oeuvres et des compositeurs a cependant été une bonne surprise pour tous. Verdi, Ketelbey, Kalman, Tiomkin, O. Straus, Waldteufel, Offenbach. Et auprès de ces grands, ceux qui le furent dans leur registre proprre, Georges Moustaki, Astor Piazzola, Dutronc, Trénet, Peter Martin.

Une série d’interprétations qui a d’abord commencé par l’ouverture de Nabucco , avant d’infléchir la course de l’orchestre par Pays mystique d’Egypte et de prendre l’envol sur la suite de valses de la Princesse Czarda . Totally tango suivi de La Mer et de il est 5 heures Paris s’éveille amena le public vers l’entracte.

A la reprise, rêve de valses prépara le triste Oblivion (l’oubli) de Piazzola. Il fut goûté que la Valse des patineurs intervienne avent un tango argentin . Ma Liberté, de Moustaki convainquit sur les qualités d’adaptation de l’orchestre.

Les solistes de l’orchestre furent sollicités, ainsi Marc Schneider, ténor, dans Ketelbey ( Pays mystique d’Egyte), Germain Bonnard, dans son fameux solo de  » Il est 5 heures … », Et Oblivion , tellement nostalgique, et si bien joué par Claire Saison

Quand intervint Orphée aux Enfers d’Offenbach, joué trois fois, le public debout affirma par ses applaudissements toute son appréciation.

La nouvelle salle avait été adaptée à ce concert. Une scène de 100 m&, moquette pour la protection du sol, tentures aux baies vitrées. Lumière en « douche » au dessus de l’orchestre. Une organisation de qualité par les services techniques de la ville et de la CAB.

Concert à Hesdin l’Abbé

La nouvelle salle de sports sera inaugurée en musique. située sur la rue Magnier, elle offre deux salles pour tous les jeux sportifs. et pour la musique !Une grande salle de presque mille mètres carrés sera dévolue à la musique avant de s’ouvrir aux sports. La décoration, les aménagements seront ce vendredi dédiés au confort du public qui viendra écouter l’orchestre. Le programme offre  » Musiques pour tous « , valses, tango, chanson française. Selon une distribution poétique qui comme un savant dosage de vins vieux apportera ses notes diverses à cette soirée.

Voir l’annonce dans le chapitre « actualités ».

Gare de Calais, fête de la musique à 10h00

Une heure de musique offerte aux voyageurs qui allaient prendre ou quittaient le train. Ce fut fait de belle manière avec 10 musiciens. Violons et violoncelles ont lancé dans le hall de la gare de Calais tous les airs du répertoire connus ou appris au fil de l’histoire de l’orchestre. Un plaisir offert, qui a retenu l’attention. Des moments musicaux fort goûtés. Dans cette gare, où les trains passent en sous sol… pas d’interruptions par les vrombissements des machines.


Guillaume Barli obtient son CA

Il y a deux jours, Guillaume Barli a obtenu son certificat d’aptitude de professeur de violon.

Après ses nombreux prix de violon (1er prix au CNSM de Paris, perfectionnement au CNSM de Lyon, prix international Ernest Chausson…), sa réussite au concours d’entrée à l’orchestre symphonique de la garde républicaine, la consécraton de ses qualités pédagogiques couronne toutes ses années de travail.

Ce diplôme permet à Guillaume d’enseigner dans les plus grands et plus prestigieux conservatoires de France. Dans ce domaine également, il brillera et étonnera très certainement.

Mais au-delà de ses qualités de virtuose, de musicien et d’enseignant, Guillaume possède d’autres qualités rares et précieuses : la simplicité, la gentillesse et la disponibilité.

L’Orchestre Opal Sinofnietta, fier de connaître et d’accompagner un tel talent, lui adresse les plus chaleureuses félicitations.

Vous pourrez retrouver Guillaume et l’Orchestre Symphonique de la Garde républicaine le dimanche 22 juin à 15h00 sur France 3.

La fête de la Musique

Nous ne voulions laisser passer la fête de la Musique sans faire de Musique.

– Samedi 21 juin 2008 : rendez-vous à partir de 10 H 00 dans le hall de la gare SNCF de Calais-Ville

– Dimanche 22 juin 2008 : à partir de 18h00 à Condette au parking rue de la Paix (à côté du café le Royal)

au programme : chants et musiques festifs….

Zweibrücken, les comptes rendus

Les journaux locaux ont publié des comptes-rendus des journées passées à Zwreibrücken. Des événements qui ont produit plusieurs pages dans les quotidiens.La mission sportive
Plusieurs équipes de divers sports a justifié des photos très expressives. La page « Sport Regional » du « Pfälzicher Merkur » publie huit photos (foot, équitation, escrime…). Les échecs, sport cérébral s’il en est, sont dans cette sélection. (Dienstag, ou mardi 13 mai 2008).

Sur une demi page dans le « Die Rheinpfalz », un tour d’horizon : « Zweibrüvcker Rundschau » évoque une ville réjouie qui reçoit des visiteurs sympathiques. Deux photos, football et échecs. Un long récit des exploits des uns et des autres.

La musique rassemble .
Le « Pfälzicher Merkur » ouvre une page « lokales » toujours le 13 mai, sur le concert conjoint Kammerorchester et Opal Sinfonietta. Une belle photo d’une séquence de Mozart (piano Anita Bischoff et voix, soprano Barbara Buhr). Des commentaires sur trois colonnes, et une mention à propos de Claire Saison qui « a joué avec tendresse et passion, les sens s’éveillent, le printemps arrive ».Elle interprétait le Printemps de Vivaldi.

Die Rheinpfalz revient sur Mozart et titre « Mozarts Lliebende Vögel ».en référence aux deux arieta (« Oiseaux, si tous les ans… » et « Dans un bois solitaire ») Le premier morceau, Bach, a aussi retenu l’attention du correspondant local : l’orchestre à « bien joué Bach avec fraîcheur et dynamisme ». « Tonnerres d’applaudissements pour cette interprétation gaie, bien rythmée ».

Sophie Iwanicki vice championne de Picardie

Sophie est une violoniste très assidue de l’orchestre.

Mais elle a aussi d’autres passions.

Avec quelques amis, elle a fondé le groupe « Persono non gros tas », ce groupe réjouira les spectateurs de la fête de la Musique le 21 juin prochain sur la grande place de St Quentin. Il jouera les vedettes américaines puisque la scène sera mis à sa disposition à partir de 21 H.

Sophie est aussi une sportive accomplie, elle s’est dernièrement placée deuxième au championats régionaux de Picardie de Judo.

La voici prise en photo aux côtés de Marie-Claire Restoux, championne olympique à Atlanta et championne du Monde en 1995 et 1997.

Pentecôte à Zweibrücken, c’était déjà hier !

Innovation, une mission jumelage dédiée au sport, et qui comporait un volet musical. Opal Sinfonietta a renforcé les pupitres du Kammerorchester. Ensemble ils ont apporté des nouveautés. Vendredi 9 mai

Il est 8 h 1O et quelques rares personnes sont sur le parking du boulevard Mariette. Petit à petit les rangs se remplissent, puis les deux bus arrivent. Le responsable, sa liste à la main affecte les uns et les autres dans le bus qui leur est réservé. Puis procède à l’appel. Personne ne manque.

Il est 17 H 30, nous sommes arrivés à ZW. Accueil, retrouvailles entre invitants et invités, découverte des nouveaux arrivants. La mission du jumelage est fondée sur le sport, mais l’orchestre se ressoude avec le Kammerorchester de ZW.

Discours de bienvenue et chacun s’en va chez ses hôtes. En général repas du soir à leur domicile, selon les destinées de chacun.

Mais ce n’est pas une soirée tranquille ! Il y a répétition à partir de 20 h 00 à la Karlskirche. Admirons au passage la vitalité des Boulonnais qui, après une journée en bus… Soirée bénéfique pourtant, car chacun s’approprie les lieux, puisque dimanche s’y tiendra le concert.

Samedi 10 mai

Petit déjeuner, puis répétition à 10 H 00.

Pendant ce temps, pour les non musiciens, un tour dans le Rosengarten, peu de roses, ou plutôt beaucoup de buissons de roses en devenir, nous sommes encore en début de saison. Les Rhododendrons sont déjà en fleurs, les mimosas aussi… Taches colorées. Le petit lac du centre n’est pas encore à sec, mais il a perdu quarante ou cinquante centimètres ! Les cygnes s’en satisfont. Un petit coin aménagé en jardin japonais offre le dépaysement. Plus loin, un petit personnage au dessus d’un carré d’eau déverse sans se lasser un filet d’eau qui coule d’une coupe…

Des chevaux rouges, réduits à leurs lignes, beau travail en fil de fer et soudure, broutent une herbe encore plus verte par contraste !

Après midi un petit parcours vers Hornbach. Et visite d’un Kloster, à une dizaine de kilomètres de ZW. On passe devant un ancien camp et aérodrome américain. L’aérodrome est toujours actif. Le camp est devenu une vaste zone industrielle et artisanale. On ne cesse pas de longer des bâtiments. Un peu de campagne et soudain un clocher, puis deux, de la verdure, des murs, une paire de virages et le long d’un imposant mur en grès rose, on stationne.
Bientôt un texte sur le Kloster.

Dimanche 11 mai

Nous sommes le fameux jour « J », celui de l’aboutissement de tous nos efforts. Ce sera le concert à 17 h 00.

Le matin, messe à l’église. Un beau bâtiment net, blanc, aux vitraux colorés, rappelant les symboles du Christ. L’office commence, le prêtre, en surplis rouge brodé d’or quitte la sacristie en cortège. Onze enfants de chœur, le premier portant la croix avec un rameau avancent par le bas côté, puis le groupe revient en majesté par la nef centrale. L’orgue lance ses notes dans l’air. Tout le monde chante

Repas de midi dans la Festzelt.

Discours des deux maires, de ZW et de Boulogne. Excellence du buffet proposé. Tout était bon, et tout était encore une fois « trop »

Répétition à la Karlskirsche et concert à 17 h 00. Exposition d’un peintre Peter Spiegel. Des eaux-fortes, des peintures, et de grands livres posés sur des chevalets, dont on tourne les pages et alors apparaissent des sortes d’histoires à imaginer. C’est le « lecteur » qui fait le travail !

le programme

Premier morceau, Bach : suite n°3 (BWV 1068), ouverture, air, gavotte, bourrée, gigue. Direction Bernard Schneider. puis une Cantilena de Michaël Wagner : Au piano Claudia Wagner. Viendra ensuite Barbara Buhr (Soprano) et Anita Bischoff au piano pour deux Mozart, « Oiseaux, si tous les ans… », une Arietta pour voix et piano (KV 307) et « Dans un bois solitaire » (KV 308). Entre ces deux arietas, l’adagio pour cor anglais et orchestre. Le cor tenu par Walther Theisohn. Les deux orchestres fondus en un seul rendront hommage à Anselm Hüttenbrenner, pour une « introduction polonaise ». Cette pièce de ce grand ami de Schubert, pour flûte (Nicole Wagner) et orchestre fut une belle introduction pour le Vivaldi qui allait suivre : Le Printemps : allegro, largo, allegro. Violon Claire Saison ; Violon 1, Dieter Conzelmann ; Violon 2, Norbert Maurer.

Directions Bernard Schneider, Sander, Marc Schneider.

Puis vint le soir. Encore un parcours vers l’Ouest, et la découverte d’une auberge atypique, perdue au bout d’un chemin de terre au milieu des prés et à l’orée d’un bois magnifique. C’est le « Ski und Wanderhütte Einöd ». On goûte une spécialité locale et des vins de rêve !

Les amis musiciens ont apporté leur instrument.

On aura le plaisir d’entendre quelques tangos, un solo de Jehan, et la soirée s’annonce longue. Mais à minuit tout le monde est parti (une obligation morale pour les personnes qui nous ont accueillies). Les anciens se replient vers les maisons et se reposeront. Les plus jeunes vivront une soirée bien plus longue, forte d’amimiés nouvelles.

Mardi 12 mai

La route sera sans histoires. Puis progressivement, l’air que nous respirons se modifie, Est-ce l’iode ? On reconnaît les paysages familiers. Ca y est, nous sommes rentrés, maintenant commencent les souvenirs.