Emmanuel Gorge a présenté sa soutenance le mercredi 26/09

cher bernard,

Je serai là bien entendu le vendredi 5 octobre. Beaucoup de poids sur les épaules actuellement, car ma soutenance de thèse a lieu mercredi 26 septembre….. alors, après, les nerfs seront tombés, je pourrai penser à ma musique !…..

Si tu veux transmettre l’information à des musiciens ou à Guillamume Barli qui voulait assister à la soutenance, pourrais-tu leur préciser le lieu et heure ?

la sorbonne Place de la sorbone, 5ème,

galerie Jean baptiste dumas

salle duroselle des thèses,

le mercredi 26 septembre à 15H30.

merci à toi emmanuel

concert du 5 octobre 2007 à Isbergues

Le prochain concert de notre orchestre aura lieu le vendredi 5 octobre prochain à 20h30 à l’église Ste Isbergues d’Isbergues (62). Le RDV est fixé à 19h15 sur place.

Un départ de Boulogne est organisé à 18h00 (cour du Sernam).

Au programme

The Imperial March et Leia’s Theme, du film Star Wars
John Williams

Il est 5 heures, Paris s’éveille…
Flûte solo Germain Bonnard
de Jacques Dutronc arrangement Germain Bonnard

Caro mio bien
Ténor Marc Schneider
de Giordano

O Sole mio
Ténor Marc Schneider
d’Eduardo Di Capua

La Princesse Czarda
d’Emmerich Kalman

Oblivion
d’ Astor Piazzolla

Mélodia
d’Astor Piazzolla

Rêves de Valses
d’Oscar Straus

Pizzicato Polka, extrait du ballet « Sylvia »
de Léo Delibes

Aimer, boire et Chanter opus 333
de Johann Strauss Jr

Jean Baptiste Mores écrit de Singapour

Parti pour quelques mois ou quelques années à Singapour, voici le premier message reçu de Jean Baptiste Hautboïste et Ingénieur Naval
Si vous voulez lui répondre je vous envoie l’adresse. —–Message d’origine—–
De : Jb
Envoyé : dimanche 19 août 2007 15:52
À : bernard.schneider
Objet : RE: RE : opal planning

Salut,
Quelques news en vrac de Singapour.

Après 13h00 de vol où tu te fais chouchouter par les hôtesses d’Air France (enfin les autres y trouvaient ça normal vu qu’ils disaient jamais merci. Enfin moi c’était la première fois que je voyageais en Classe Affaires), les réjouissances commencent. Comment expliquer au douanier que t’as pas de visa, que te sais pas combien de temps te restes ni où tu bosses ? Enfin en prenant son air bêbête (ça je sais bien faire) j’ai obtenu un sursis de 6 mois pour le billet retour.

Le premier truc qui frappe ici c’est la chaleur. C’est assez simple ça tourne tout le temps autour des 35°C, de jour comme de nuit et c’est pas mal humide.
Tout est climatisé donc on passe constamment de 15°C à 35°C. Tu sues pendant 5mins quand tu sors puis tu te les gèles pendant 5mins (vu que ta chemise trempée te colle à la peau) quand tu dois traverser un centre commercial (et t’es obligé de traverser un centre commercial vu qu’il y en a partout), puis tu ressues pendant 5mins en ressortant. Et ainsi de suite toute la journée. Bon yen a qui paye pour aller au Hammam, ici tu fais du Hammam en permanence.

Le luxe et l’armée de domestiques de l’hôtel m’ayant vite saoulé, j’ai déménagé dans un appart. Ça reste luxueux mais je ne dois plus me battre pour porter mon sac (vu qu’il fallait se battre en Anglais j’avais vite abandonné).
Ça a été beaucoup moins drôle quand il a fallu avancer la note de l’hôtel. J’ai bien essayé de faire celui qui comprenait pas mais ça a pas marché. Il a fallu aligner les 11 000 dollars singapouriens.

Le boulot est plutôt pas mal. Il s’agit de transformer un tanker de 18ans en une barge flottante qui sera amarrée 15ans au large (150km) des côtes du Congo par 1400m d’eau. Elle pompera, stockera le pétrole et commencera à le transformer en attendant que des pétroliers viennent la décharger. Le truc c’est qu’elle va devoir forer les puits en même temps qu’elle produit et ça, ça s’est jamais fait. D’habitude ils forent avant et ils produisent après. Comme c’est une première mondiale on patauge un peu.
Je suis chargé notamment de la mise en route du chantier et de l’interface entre le bureau d’étude et le chantier. En gros je dois résoudre les problèmes de tout le monde. Vu que tout se passe en Anglais, je ne règle pas grand-chose mais tout le monde à l’air content.

Mon chef est Canadien anglophone et je dois comprendre à peu près 5% de ce qu’il raconte. C’est con vu que c’est lui qui me donne du boulot. Enfin lui a l’air de me comprendre donc je le laisse parler 5mins, je lui résume ce que j’ai compris, il reparle 5mins vu qu’apparemment je dois être à côté de la plaque et j’essaye de recoller les morceaux comme ça par petits bouts. Quand j’ai à peu près compris, je lui demande de me confirmer par mail. Ca promet…. En + il est à moitié sourd vu qu’il a 2 prothèses auditives qu’il branche pas quand il veut bosser tranquille.

Je bosse dans un « open-space » de 200 personnes. C’est assez bruyant mais vu que ça parle en anglais ça me gène pas beaucoup. Quand j’en ai marre de les entendre je vais me promener sur le chantier. C’est immense (16 000 ouvriers sur 35 ha). Même si les Chinois et les Indiens sont pas bien grands c’est assez impressionnant.

Au niveau du temps donc c’est très simple. Il fait toujours 35°C de jour comme de nuit. Et soit il pleut, soit il va pleuvoir. On a en moyenne 2 orages par jour, 1 vers midi et 1 autre qui se balade dans la journée. Et quand y drache, y drache !!! ça m’étonne pas que les Anglais s’y plaisaient ici.
Ne surtout pas tenter de braver la pluie (je sais j’ai essayé). T’as pas fait 10m que t’es rincé. Ce qui a bien fait rire tout le monde.

La bouffe. C’est un des côtés rigolos d’ici. Tu sais jamais ce que tu manges. Et des fois mêmes après tu sais toujours pas. Et même si tu demandes c’est pas gagné. La moitié des ingrédients qu’ils te citent ne se trouvent dans aucun dictionnaire (même quand c’est écrit sur le menu c’est indéchiffrable). Au début j’essayais de faire mon malin et de dire le nom des plats mais je suis revenu à la méthode classique de montrer du doigt ou de demander comme le mec qui était devant en espérant que ça ressemble à quelque chose. Tu peux bouffer vraiment de tout et surtout du n’importe quoi. Et comme la chaîne du froid ils connaissent pas, ça donne de savants mélanges. Déjà que la bouffe asiatique j’étais assez méfiant mais en plus des asiatiques qui ont été colonisé par les Anglais……
Enfin heureusement qu’il y a la bouffe des Malaisiens et des Indiens où là c’est plutôt pas mal. Sinon ce qui est bien c’est qu’on mange pour rien.
Un détail, j’ai pas core croisé de chiens. Est-ce parce qu’ils les mangent ?

Le shopping c’est l’activité principale (et la seule en fait) des Singapouriens (ou alors c’est parce ce que les galeries sont climatisées ou pour se protéger de la pluie). J’ai compté 43 centres commerciaux rien que sur l’avenue principale. Les prix affichés sont les mêmes qu’en France sauf que le dollar Singapourien vaut la moitié de l’euro.

Au niveau de la population, les gens sont assez sympas à part qu’ils prononcent l’Anglais bizarrement. Les filles ici sont super bien foutues. On a l’impression de se promener dans un magazine. Mais bon s’il faut manger ce qu’ils bouffent pour en arriver là…

Pour les mauvaises langues je tiens à préciser que je n’ai (quasiment) pas bu de bières depuis que je suis là et je me porte très bien. Ils produisent une sorte de Stella Artois locale, la Tiger Beer, mais c’est vraiment pas terrible. Et puis l’alcool est hors de prix.

Bon allez je m’arrête là sinon je n’aurai plus rien à raconter la prochaine fois.
@+

jb

la baie de St Jean vue par Fernand Damotte

Notre président, entre autres qualités, est un « croqueur » indéfectible.
Toutes les occasions sont bonnes. Il y a quelques jours, en se promenant sur la falaise entre Wimereux et Boulogne, l’inspiration lui vint : vite un pinceau, de la couleur, du papier
….
quelle réussite !

Opal Sinfonietta : chaleur et musique autour d’un beau programme.


L’Orchestre Opal Sinfonietta a réalisé hier soir un concert qui marquera longtemps les esprits.

En prélude à la tournée Hongroise « l’Europe de la Musique : de la Manche au Danube », cette prestation, de l’aveu des organisateurs, était destinée principalement à servir de mise au point du programme musical. Il s’agissait aussi d’un au revoir et d’un remerciement à tous les amis que compte cet Orchestre.
Au milieu d’une assistance nombreuse, on pouvait noter la présence de représentants d’entreprises locales, parrains de l’Orchestre, de personnalités du Conseil Général du Pas-de-Calais, de la Municipalité Boulonnaise, des membres et responsables d’ensembles musicaux de la Région. Un public de connaisseur se déplaça à l’Espace Maes transformée pour un soir en salle de concert.

Le Président Damotte, en ouvrant la soirée, retraçait le lien entre notre département et celui de la région de Szolnok. Il faisait aussi allusion à un autre jumelage : celui de la ville argentine de La Plata et Boulogne sur mer. Trois musiciens de La Plata avaient intégré l’ensemble. Le concert démarrait sous les plus beaux auspices.

Musique, Talent, Amitié, Rencontre : quatre éléments pour opérer une alchimie permettant de dépasser tous les espoirs.


La dame Blanche de Boieldieu en guise d’ouverture au concert fut interprétée avec inspiration et détermination.

Jehan Saison, au violoncelle, suivit pour servir l’Elégie de Gabriel Fauré : un moment d’émotion intense et pure.

Saint-Saëns s’installa dans la programmation, l’Introduction et Rondo Capriccioso, au violon fascinant et prodigieux de Guillaume Barli, connut le succès qui l’accompagne depuis plus de 100 ans.

L’intérêt s’intensifia encore par la création par Guillaume Barli et l’Orchestre de la Fantaisie Andine de Juan Carlos Grupalli., présent parmi le public. Cette œuvre, composée à Boulogne sur mer en 1993, était interprétée pour la première fois.
D’une belle ampleur, reprenant les thèmes chers au compositeur argentin, la composition entraîne le public sur les cimes dégagées de la Cordillère des Andes, plus près des étoiles, plus près du ciel, les êtres humains assemblés unissent leurs cœurs et leur mains pour aller vers le divin : quel beau message pour l’Humanité !

Il fallut faire appel à Emmanuel Chabrier et son Habanera, magistralement orchestrée par le musicologue Frédéric Barra, pour revenir sur Terre : une sensualité douce et lascive.

Ce concert s’acheva avec Saint Saëns et son concerto pour piano N°2.
L’interprétation de Gabriela Ungureanu fit sensation : musicalité touché, puissance… du plaisir pour tous les sens.

Ce fut tard et avec regret que le public quitta la salle Maes.

Le Chef d’Orchestre Bernard Schneider fut satisfait, son ensemble fit preuve de talent, de dynamisme et énergie.
Oui vraiment, une soirée remarquable !