LE PORTEL-PLAGE, PROCHAIN CONCERT LE 9 JANVIER 2011

Nous préparons le concert du dimanche 9 janvier 2011 à 17h00 Le programme

Le concert du nouvel an du dimanche 9 janvier 2011 à 17 h 00 sera vivant, divertissant. Il reprendra les meilleurs airs du répertoire classique et de genre. Ainsi de Julius Fucik  » l’entrée des Gladiateurs « , ou « Dans les Jardins d’un Monastère  » de Ketelbey, et d’autres venant de Strauss…

Le chant

Nous aurons les belles voix de Nathalie Hoyer, soprano  » La Première fois que je l’ai vue  » dans un extrait d’Annie millionnaire d’un soir » :  » summertime  » de G. Gershwin, illustré par Kristina Howells , soprano qui reprendra, avec Marc Schneider, ténor, l’éternelle invitation  » Aimer, Boire et Chanter  » de Y. Strauss.

D’autre surprises enchanteront l’auditoire .

Cette chanson  » Aimer, Boire et Chanter  » sera illustrée par les voix de Marc Schneider et de Kristina Howells . Le ténor et la soprano forment un duo charmant et entraînant. Il faudra un peu de patience, car ce sera le final du concert.

L’orchestre est au complet.

On reconnaît Frédéric Bara, l’auteur de la comédie chantée « Annie millionnaire d’un soir », au violoncelle, Marc Schneider, et Jehan Saison.

Ici Marc Schneider reprend le N° 10  » La chanson espagnle « , qui figure dans la comédie chantée  » Annie millionaire d’un soir « . (Voir dans ce site, dans la rubrique « Annie ».

 » Les Expagnols, sitôt que le soleil brille

Commencent à danser sur les places à Séville

Sans s’arrêter du matin jusau’au soir

Les Espagnols dansent au son des guitares

En Navarre… »

LES VOEUX DE MIGUEL-ANGEL ESTRELLA

Nous avons eu le bonheur de rencontrer Miguel-Angel Estrella. Souvenez-vous, il était venu à Boulogne le 23 octobre 2009 pour un concert de soutien à la rénovation du monument San Martin, sur la promenade Sainte-Beuve à Boulogne-sur-Mer. Nous avions assuré la première partie du concert.

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de : « Miguel Ángel ESTRELLA »
à :

date : 27/12/10 18:32
objet : Mes vœux pour une Musique Espérance qui se développe harmonieusement.

Paris, 24 Décembre 2010

Musique Espérance, chers amis,

En ce 24 Décembre je ressens plus profondément l’espoir qu’apporte la Naissance que nous célébrons demain avec une grande partie de l’humanité. Le 25 tout autant que le 31 Décembre sont des dates où nous regardons un peu en arrière en particulier sur ce que nous avons apporté de positif et les erreurs propres à notre limitée condition humaine.

Sur le plan personnel, je peux vous dire que dans ces dernières années il n’est pas toujours facile de maintenir un niveau élevé dans les axes de mon existence quotidienne: vie familiale – piano – Musique Espérance – Ambassadeur de l’Argentine et Ambassadeur de Bonne Volonté de l’UNESCO.

Je sais que beaucoup d’entre vous sont inquiets au sujet de ma condition fondamentale de pianiste. Je peux vous dire que, grosso modo, je tiens à pratiquer mes 35 heures hebdomadaires que je consacre à cette pierre angulaire de ma vie qui est le piano.

Les joies dans l’activité de Musique Espérance ont été énormes, quand je pense au travail avec les Mères de Plaza de Mayo LF, les concerts de Droits de l’Homme dans des casernes militaires où un dialogue peut s’établir avec un haut voltage de communication, les avances faits dans des endroits très défavorisés, le travail en Pologne avec ATD Quart Monde, l’enthousiasme des nouvelles antennes à Barcelone, Portugal, Lyon … Le développement des orchestres d’enfants et jeunes dans des endroits difficiles, l’initiative de «Formation de Musiciens Sociaux» qui fait son chemin, le travail d’alphabétisation et de pratique artistique dans les prisons d’Argentine, ou le progrès des travaux en Colombie et autres antennes. Tout cela n’est pas peu et j’ai l’impression que beaucoup de militants de différents pays trouvent leur chemin dans le message de solidarité et de dialogue créatif que Musique Espérance propose depuis 1982.

Malgré le fait qu’un programme phare comme l’Orchestre pour la Paix au Moyen-Orient a été victime de la crise en Europe et l’insensibilité de certains dirigeants politiques, je célèbre positivement que deux de ses musiciens, le beau couple de Jalil et Sasha, poursuit quelques concerts en petites formations d’une manière remarquable.

Comme je le dis depuis plus de 20 ans, soyons vigilants contre les dramatisations apocalyptiques et la bureaucratie, qui ont toujours retardé le progrès et la créativité dans les 28 ans de Musique Espérance.

Je veux vous redire ma foi en notre démarche et vous encourager dans l’activité de chacun d’entre vous au service de la solidarité, avec cet outil merveilleux qu’est la musique.

Près de chacun d’entre vous, de tout cœur

Miguel Ángel

PS: Le 27 Octobre l’Argentine a subi l’une des pertes les plus importantes de ces dernières années, avec la disparition physique du grand constructeur qui fut Nestor Kirchner. Il a pu sortir de l’enfer notre pays et l’emmener -avec ténacité et talent- à la place de grand prestige international que bénéficie aujourd’hui l’Argentine.

SAINT MARTIN-BOULOGNE, LE CONCERT DU 5 DECEMBRE 2010

Avec « saveurs de valses et parfums de tango », le concert de la Saint Nicolas fut placé sous le signe du TELETHON et a offert au public un programme original à la salle Georges Brassens.
Valses et tangos

La soirée de dimanche 5 décembre 2010, 17h00, a offert le plaisir de voir les danseuses de Choré–Art Ballet et d’entendre les interprétations d’Opal Sinfonietta . Et en conclusion, les spectateurs ont pu voir les jeux de lumières fusantes d’un feu d’artifice multicolore. Un cadeau venu d’un tir du 15 août trop humide et donc reporté.

Ce fut une proposition et une émotion à deux voies : musique (direction Bernard Schneider) et danses (direction Cecilia Artigas). En première partie Julius Fucik ( Entrée des Gladiateurs ) joué juste pour un lancement vif a bien auguré du reste du programme. Ketelbey (Dans les Jardins d’un Monastère ) fit entendre le rossignol si joyeux lancer ses trilles ! Clin d’œil pour faire apprécier un après midi de quiétude. C’est alors que commença le plein cœur du sujet.

D’abord les valses

Les valses, puisées au cœur de l’Empire Austro-hongrois firent respirer ce parfum romantique par Rêves de Valse et les Roses du Sud
(respectivement Oscar Straus, puis Johann Strauss) Des musiques bellement soutenues par le gracieux groupe de danseuses de Choré-Art Ballet dirigé par Cecilia Artigas.

Et Marguerite en Estrellita

Petite étoile mais grande dame, Marguerite Géneau, dont on connaît la voix restée juvénile et présente, chanta un « Estrellita » du compositeur mexicain Manuel M . Ponce, qui a mis dans sa chanson et son poème toute sa sensibilité. Un moment de bonheur, et soudain les mains oublièrent la « chambre noire », le photographe, subjugué, en ouoblia sa mission.

Estrellita
Estrellita del lejano cielo, –
que miras mi dolor, –
que sabes mi sufrir. –
Baja y dime –
si me quiere un poco, –
porque yo no puedo sin su amor vivir.- – – – –

¡Tu eres estrella mi faro de amor! –
Tu sabes que pronto he de morir. –
Baja y dime –
si me quiere un poco, –
porque yo no puedo sin su amor vivir.

« Dis-moi s’il m’aime un peu, – Je ne puis vivre sans son amour! »

Puis fut le tango

Rythmes ou langueurs de cette musique, véritable art Sud Américain consacré ! Une longue histoire qui débute avec les immigrants du XVIIIe siècle. D’abord musique et chansons mal famées, il lui a fallu presque deux cents ans pour devenir cet art respectable et respecté, et conservé dans sa tradition à la Boca ou chez le café Tortoni (à Bs As). Et tellement apprécié partout dans le monde et surtout en France.

Sur scène Choré-Art Ballet apporta le charme de ses figures dansées, créatives, sur les mélodies tango et milonga… « Vieille musique, Qui dans mes heures de tristesse, apportes à mon esprit, Ton affectueux souvenir ».

Le cadre

La scène avait été aménagée avec le soutien des services techniques de la CAB (communauté d’agglomération du Boulonnais) et de la mairie pour la salle. Ainsi les pupitres étaient équipés d’un éclairage individuel. Confort de la lecture des partitions. La scène, surélevée d‘un mètre était visible de toute la salle. On sait que l’astucieux aménagement des gradins permet une visibilité au mieux et pour tous. Rien n’a échappé des mouvements des danseuses. Et les lumières judicieusement distribuées soulignaient les séquences dansées.

VOICI pour le plaisir le dossier photo

LE SIGNE

LES VALSES

LES TANGOS

Pas de tango sans son bandonéon. Richard Slodecki

ET TOUJOURS EN ACCOMPAGNEMENT

les danseuses de CHORE-ART BALLET

ET EN REFERENCE A ANNIE MILLIONNAIRE la dernière danse.

FOUS de musique

Il y a 10 jours, Marie-Catherine Hugonny et l’Orchestre Universitaire de Picardie OUP lancent un appel à Opal Sinfonietta.
Sollicité par la Ville d’Abbeville, l’OUP s’est engagé à animer musicalement, avec chœur et orchestre, une cérémonie locale. Une courte prestation, en plein air, est programmée le vendredi 3 décembre 2010 à 18h00 : Vangellis « Conquest of Paradise » et Strauss « Ainsi Parlait Zarasoustra ».

Quelques fondus de musique d’Opal Sinfonietta répondent présents. Bravant neige, gel, brouillard, n’écoutant que leur cœur, armés de leur courage, équipés de doudounes, polaires, bonnets, gants, moufles), 6 musiciens s’embarquent pour cette extraordinaire odyssée : Anne-Marie, Claude, Colette Petitbois, Martine, Marc et Bernard.

A 18h00 précises, sous un vent glacial (- 6°C) et une nuit noire, les illuminations de la Ville se dévoilent devant un nombreux public étonné et ébahi. Andreï Chevtchouk, chef de l’orchestre, lance l’orchestre et le chœur pour une mémorable interprétation des deux œuvres. Nonobstant doigts gelés, cordes tendues, les musiciens, stoïques et intrépides, le suivent dans cette chevauchée fantastique.

Les spectateurs apprécient. Le Maire Nicolas Dumont en profite pour dévoiler une plaque : « Place Jacques Becq », en l’honneur d’un ancien maire.

Quelques minutes plus tard, après avoir pliés les pupitres, rassemblés les instruments et les avoir mis à l’abri, le 6 Opaliens se retrouvent autour d’une boisson chaude. Ils reprendront plus tard leur route, fiers de l’exploit accompli.

Bravo à eux !

« Peut-être un avant goût d’une ballade en montagne, tous ensemble, avec un concert tous les soirs ? » dixit Martine

Une idée à creuser !

LIBERTAD, LIBERTE

La Poste a édité un nouveau timbre. Un timbre commémoratif à 0,87 Euros est actuellement en vente dans les bureaux de poste. Il rappelle le bicentenaire des Indépendances Amérique du Sud et Caraïbes et rappelle à propos, les oeuvres de Diderot, Voltaire, Rousseau.

SAINT MARTIN, dimanche 5 décembre

Et feu d’artifice à l’issue du concert Un programme étincelant n’est-ce pas ?

La salle Georges Brassens accueillera notre orchestre et Choré-Art Ballet, une belle formation de danse dirigée par Cecilia Artigas.

Attention à l’horaire
Ce sera à 17 h 00 ce dimanche 5 novembre.

Au programme :

Première partie : Entrée des gladiateurs de Julius Fucik ; Dans les jardins d’un monastère , de Ketelbey ; Reves de valses , Oscar Straus ; Estrellita , de M. Ponce, chanté par Marguerite Géneau.

Seconde partie :

Totally tango , de Peter Martin ; Oblivion , d’Astor Piazzolla, avec bandonéon ; Libertango , Astor Piazzolla ; Afios Nonino , Astor Piazzolla ; Santa Maria del Buen Ayre , de Gotan Project ; El Tango de Roxane de Sting (extrait du film « Moulin rouge ».

Nous étions en répétition le serons encore jeudi prochain (le 2 décembre) et nous serons aussi au « raccord » dimanche. Et les danseuses de Choré-Art Ballet donneront une note poétique supplémentaire à ce qui sera un concert-spectacle. Quelques photos :