Martin Diaz nous écrit

« J’ai énormément de travail !… » nous confie-t’il. Mais il ajoute, « jamais je n’abandonnerai le piano, sinon mon âme mourrait ! »
Chargé de la culture et des événements culturels dans sa chaîne d’hôtels de Buenos Aires, notre ami Martin Diaz poursuit une carrière riche en réalisations.
Il ne nous oublie pas.
Jouera bientôt un Grieg, accompagné par l’orchestre « San Martin ». « Comme vous voyez, le souvenir à San Martin ne m’abandonne pas ! ».
Puis il cite Opal Sinfonietta : « J’espère avoir été un petite pierre dans la construction de l’orchestre », évoquant ses nombreuses participations, à Etaples, Le Portel notamment avec le 2ème concerto de Beethoven.

les dédicaces

C’est une tradition, mais aussi un merveilleux souvenir.

Juan Carlos Grupalli a dédicacé la Fantaisie Andine à l’Orchestre:

Puis Guillaume Barli a ajouté quelques mots:

Gabriela Ungureanu, après le concert d’Eger, a mis sa dédicace sur le conducteur du Concerto pour Piano de sant Saens:

Jean Baptiste Mores écrit de Singapour

Parti pour quelques mois ou quelques années à Singapour, voici le premier message reçu de Jean Baptiste Hautboïste et Ingénieur Naval
Si vous voulez lui répondre je vous envoie l’adresse. —–Message d’origine—–
De : Jb
Envoyé : dimanche 19 août 2007 15:52
À : bernard.schneider
Objet : RE: RE : opal planning

Salut,
Quelques news en vrac de Singapour.

Après 13h00 de vol où tu te fais chouchouter par les hôtesses d’Air France (enfin les autres y trouvaient ça normal vu qu’ils disaient jamais merci. Enfin moi c’était la première fois que je voyageais en Classe Affaires), les réjouissances commencent. Comment expliquer au douanier que t’as pas de visa, que te sais pas combien de temps te restes ni où tu bosses ? Enfin en prenant son air bêbête (ça je sais bien faire) j’ai obtenu un sursis de 6 mois pour le billet retour.

Le premier truc qui frappe ici c’est la chaleur. C’est assez simple ça tourne tout le temps autour des 35°C, de jour comme de nuit et c’est pas mal humide.
Tout est climatisé donc on passe constamment de 15°C à 35°C. Tu sues pendant 5mins quand tu sors puis tu te les gèles pendant 5mins (vu que ta chemise trempée te colle à la peau) quand tu dois traverser un centre commercial (et t’es obligé de traverser un centre commercial vu qu’il y en a partout), puis tu ressues pendant 5mins en ressortant. Et ainsi de suite toute la journée. Bon yen a qui paye pour aller au Hammam, ici tu fais du Hammam en permanence.

Le luxe et l’armée de domestiques de l’hôtel m’ayant vite saoulé, j’ai déménagé dans un appart. Ça reste luxueux mais je ne dois plus me battre pour porter mon sac (vu qu’il fallait se battre en Anglais j’avais vite abandonné).
Ça a été beaucoup moins drôle quand il a fallu avancer la note de l’hôtel. J’ai bien essayé de faire celui qui comprenait pas mais ça a pas marché. Il a fallu aligner les 11 000 dollars singapouriens.

Le boulot est plutôt pas mal. Il s’agit de transformer un tanker de 18ans en une barge flottante qui sera amarrée 15ans au large (150km) des côtes du Congo par 1400m d’eau. Elle pompera, stockera le pétrole et commencera à le transformer en attendant que des pétroliers viennent la décharger. Le truc c’est qu’elle va devoir forer les puits en même temps qu’elle produit et ça, ça s’est jamais fait. D’habitude ils forent avant et ils produisent après. Comme c’est une première mondiale on patauge un peu.
Je suis chargé notamment de la mise en route du chantier et de l’interface entre le bureau d’étude et le chantier. En gros je dois résoudre les problèmes de tout le monde. Vu que tout se passe en Anglais, je ne règle pas grand-chose mais tout le monde à l’air content.

Mon chef est Canadien anglophone et je dois comprendre à peu près 5% de ce qu’il raconte. C’est con vu que c’est lui qui me donne du boulot. Enfin lui a l’air de me comprendre donc je le laisse parler 5mins, je lui résume ce que j’ai compris, il reparle 5mins vu qu’apparemment je dois être à côté de la plaque et j’essaye de recoller les morceaux comme ça par petits bouts. Quand j’ai à peu près compris, je lui demande de me confirmer par mail. Ca promet…. En + il est à moitié sourd vu qu’il a 2 prothèses auditives qu’il branche pas quand il veut bosser tranquille.

Je bosse dans un « open-space » de 200 personnes. C’est assez bruyant mais vu que ça parle en anglais ça me gène pas beaucoup. Quand j’en ai marre de les entendre je vais me promener sur le chantier. C’est immense (16 000 ouvriers sur 35 ha). Même si les Chinois et les Indiens sont pas bien grands c’est assez impressionnant.

Au niveau du temps donc c’est très simple. Il fait toujours 35°C de jour comme de nuit. Et soit il pleut, soit il va pleuvoir. On a en moyenne 2 orages par jour, 1 vers midi et 1 autre qui se balade dans la journée. Et quand y drache, y drache !!! ça m’étonne pas que les Anglais s’y plaisaient ici.
Ne surtout pas tenter de braver la pluie (je sais j’ai essayé). T’as pas fait 10m que t’es rincé. Ce qui a bien fait rire tout le monde.

La bouffe. C’est un des côtés rigolos d’ici. Tu sais jamais ce que tu manges. Et des fois mêmes après tu sais toujours pas. Et même si tu demandes c’est pas gagné. La moitié des ingrédients qu’ils te citent ne se trouvent dans aucun dictionnaire (même quand c’est écrit sur le menu c’est indéchiffrable). Au début j’essayais de faire mon malin et de dire le nom des plats mais je suis revenu à la méthode classique de montrer du doigt ou de demander comme le mec qui était devant en espérant que ça ressemble à quelque chose. Tu peux bouffer vraiment de tout et surtout du n’importe quoi. Et comme la chaîne du froid ils connaissent pas, ça donne de savants mélanges. Déjà que la bouffe asiatique j’étais assez méfiant mais en plus des asiatiques qui ont été colonisé par les Anglais……
Enfin heureusement qu’il y a la bouffe des Malaisiens et des Indiens où là c’est plutôt pas mal. Sinon ce qui est bien c’est qu’on mange pour rien.
Un détail, j’ai pas core croisé de chiens. Est-ce parce qu’ils les mangent ?

Le shopping c’est l’activité principale (et la seule en fait) des Singapouriens (ou alors c’est parce ce que les galeries sont climatisées ou pour se protéger de la pluie). J’ai compté 43 centres commerciaux rien que sur l’avenue principale. Les prix affichés sont les mêmes qu’en France sauf que le dollar Singapourien vaut la moitié de l’euro.

Au niveau de la population, les gens sont assez sympas à part qu’ils prononcent l’Anglais bizarrement. Les filles ici sont super bien foutues. On a l’impression de se promener dans un magazine. Mais bon s’il faut manger ce qu’ils bouffent pour en arriver là…

Pour les mauvaises langues je tiens à préciser que je n’ai (quasiment) pas bu de bières depuis que je suis là et je me porte très bien. Ils produisent une sorte de Stella Artois locale, la Tiger Beer, mais c’est vraiment pas terrible. Et puis l’alcool est hors de prix.

Bon allez je m’arrête là sinon je n’aurai plus rien à raconter la prochaine fois.
@+

jb

le Bonheur

Le Bonheur : la nouvelle recette

(peut resservir à d’autres occasions)

Tournée Musicale de quelques jours (de la Manche au Danube),

Bonne Musique (Française et Argentine)

Quatre Concerts (Törökszentmiklos, Szolnok, Budapest, Eger)

Orchestre (Opal Sinfonietta),

Un Compositeur (Juan Carlos Grupalli),

Deux Merveilleux Solistes (Guillaume Barli et Gabriela Ungureanu),

Accompagnants gais et disponibles,

Organisation parfaite et sans faille (Conseil Général du Pas de Calais M. Yvan Offroy, Région de Szolnok, Orchestre Symphonique de Szolnok MM. Imre Patkos et Joseph Bali, les interprètes : Suzanna Gerendof, Istvan Bali, Hajna Farago, les conducteurs de bus : Adréano, David),

Peuple, Pays, Région à découvrir (la Hongrie et la Région de Szolnok)

Soleil, Bains (Hôtels, buffets, feux d’artifice, …)

Rires, Pleurs, Angoisses, Sourires, Joie, Amitié….

Que cette Tournée fut belle et réussie !

Merci à tous,

Merci pour votre talent, votre patience, votre présence et votre soutien,

Et si Dieu le veut (il le veut !) : à Bientôt,

Bernard Schneider