Les jours se suivent… Beaux ciels toute la semaine, et le dérèglement sur le jour critique. On attendait une fée gentille, ce fut Carabosse qui s’invita. Avec son sac rempli d’eau, mais troué, elle a laissé déverser son contenu sur la région ce samedi soir du 18 juillet 2009. Mais dans l’église Saint Pierre ce fut une toute autre musique !
Exceptionnellement la baguette de chef fut confiée à Jeff Manookian, cependant que Bernard Schneider prenait l’archet de son violoncelle au sein de l’orchestre. Jeff Manookian est le chef de l’orchestre de la province de Tucuman en Argentine. Il a veillé sur les répétitions et dirigé les concerts des 4 et 11 juillet à Boulogne.
Le programme comme tous les ans débuta à 21 h 30 et comprenait trois séquences d’une demi-heure. Enfin, en principe car l’orchestre a débordé… d’entrain et a offert un récital de qualité. :
Première partie – concerto de Telemann pour alto, quatre mouvements. Soliste Frédéric Bara. –
De Von Flotow, l’air de Marta, chanté par Marc Schneider. – Double concerto de Bach pour deux violons, solistes Guillaume Barli et Ignacio Rivas.
En deuxième partie , la place fut laissée au Quinteto Escualo. Ce quintette mené par Ignacio Rivas, a lancé les meilleures compositions de tangos, Melodia, Oblivion… Du Piazzola puisé à la source. Santiago Munoz s’exprimant toujours aussi magnifiquement au bandonéon. Le quintete Escualo comprenait aussi Natalia Berriel, alto, Santiago Quagliarello, à la contrebasse, au piano Edgardo Ruben Otero.
Puis vint la troisième partie , qui reprit Telemann, Von Flotow, puis le premier mouvement du double concerto de Bach. Deux tangos en version orchestrale furent proposés. . Un beau « bis » offrit « Winiavski », compositeur polonais, joué par Guillaume Barli, et termina cette soirée. Il était minuit passé.