HESDIN L’ABBE, dimanche 7 mars 2010

Parmi les oeuvres qui seront représentées, figure la composition de Frédéric Bara : Fandango. Le programme est plus riche et abondant, il vous fera parcourir les sumphonies du tour du monde.

Cependant, nous attirons votre attention sur Frédéric Bara. C’est «un contemporain», fidèle à notre orchestre, il s’y fondra, pour jouer sa composition : “Fandango”.

Qui est Frédéric Bara ?

Frédéric Bara débute ses études musicales à Saint Omer, puis il obtient le diplôme de fin d’études d’écriture au Conservatoire de Lille. Une formation qui lui ouvre les vastes perspectives de la musique. L’alto le séduit. Il intègre rapidement la classe d’alto de Paul Hadjaje, solo de l’Opéra de Paris. Plusieurs prix : 1er prix et Prix d’Honneur au Conservatoire National de Région de Versailles. Très pédagogue il enseigne le violon et d’alto dans les écoles de musique de Lille, Lomme et Faches-Thumesnil. Il participe à de nombreux ensembles orchestraux ; Nouvel Ensemble Instrumental du CNS de PARIS : soliste à l’Orchestre symphonique de Douai ; soliste à l’Orchestre des Musiciens d’Europe. Il est aussi responsable de l’Orchestre des Jeunes du Nord-Pas-de-Calais. Auteur de plusieurs compositions, opéras et musique de chambre, ses œuvres sont souvent jouées. Il participe régulièrement aux activités musicales d’Opal Sinfonietta. Il s’est produit en Argentine.

Fandango, composition de Frédéric Bara

Le fandango :

danse traditionnelle espagnole, d’origine andalouse. Connu dès le XVIIe siècle, le fandango est en rythme ternaire et en mode mineur, d’un mouvement à la fois animé et voluptueux. Sans finale marqué, ce qui permet de le recommencer autant de fois qu’on veut.

Frédéric Bara, musicien et compositeur talentueux, a composé ce Fandango en 2008 pour orchestre symphonique. Il reprend les thèmes chers au fandango traditionnel : rythme, chaleur, séduction.

Quelques notes

Le début déroute… un peu ? Quelques notes qui s’égrènent, puis progressivement, la plénitude. Mais imaginez cette fête qui s’annonce, les danseurs et les musiciens descendent de leur hameau, rejoignent le bourg. Ils s’essoufflent, se reposent, les musiciens lancent quelques notes à l’azur Des groupes se renforcent et deviennent plus denses à l’approche de la grand place ! Et soudain tout est prêt, les danseurs deviennent musique, la musique se met à danser ! C’est le fandango ! On voudrait qu’il ne s’arrête plus !

D’autres notes sur le concert du 7 mars ? Vous les trouverez quelques pages plus bas dans « Actualités », la rubrique où vous êtes !