L’affiche vient de sortir. Et maintenant les partitions s’affinent. PALIMPSESTE
L’encyclopédie de l’Informatique toute savante nous dit tout sur le palimpseste. Et cite cette anecdote : on a retrouvé un palimpseste qui gardait la trace de l’écrit précédent. Ce document travaillé et effacé imparfaitement au XVIe laissait transparaître les inscriptions précédentes du Xe siècle ! Et qu’était-ce ? un antiphonaire. De là à aiguiser la curiosité des chercheurs, armés de leur lumière noire, il n’y a eu qu’un pas, vite franchi. Je crois me souvenir que la reconstitutiion comporte quelques manques.
L’exercice de Frédéric Bara semble appartenir à cette constatation. Plaçons-nous six siècles plus tard. Nous voici en (heu… dans les 2600 – patientez !). On retrouve l’essentiel du » Beau Danube Bleu » mais la relecture six siècles plus tard (à ce qu’il semble) de l’illustre partition qui a fait les beaux jours des siècles écroulés ( ! ) n’est plus tout à fait ce qu’elle fut. Et tout naturellement, le nouvel écrit en surimpression propose une curiosité phonique où des rythmes nouveaux prennent le pas sur la mélodie originelle.
Curieux exercice de la part de notre auteur favori qui nous a régalés auparavant avec » Fandango » et surtout avec sa musique et les chants de » Annie, millionnaire d’un soi r ». Le Palimpseste devrait laisser un souvenir ineffaçable ?