Un orchestre, une chorale sur un même bateau : des patineurs, la mer, la liberté, le tango, l’Argentine, oublier ?…. l’Irlande le temps d’une ballade, et, pour terminer, une polonaise…
Un concert peut se résumer par quelques impressions. Les esprits s’évadent, divaguent, s’en vont, reviennent, se rejoignent, tous réunis autour d’un même sentiment de joie, gaîté, d’amitié.
Que la musique est belle et forte !
Quelques 300 spectateurs ont répondu présents à l’appel de la Lyre Marquisienne pour le concert inaugural du festival des Société Musicales 2008, de la délégation de Boulogne, Confédération Musicale de France.
La Chorale du Caraquet, de Desvres, ouvre le concert, des chansons d’hier et d’aujourd’hui servies par des cœurs vaillants et talentueux sous la direction de Pascal Ducrocq, chef de Chœur souple et efficace.
Puis, une deuxième partie par Opal Sinfonietta, démarrée sous les accents du Strauss français, Emile Waldteufel, ses valses et ses Patineurs : succès garanti. La chanson française : La Mer, Ma Liberté, deux orchestrations vibrantes. Puis les Tango et la pureté limpide du violon de Claire Saison, l’émotion se retient difficilement, le public en redemande….
Les deux chefs Bernard Schneider, Opal Sinfonietta, Pascal Ducrocq se sont accordés pour deux « morceaux en commun » la ballade Irlandaise, glorifiée par Renaud, et Marie la polonaise, hommage de Serge Lama à Marie Walewska, comtesse polonaise tant aimée de Napoléon 1er.
Le public debout acclame, réclame, et reçoit, de nouveau, cette Marie en un revoir grandiose.
Beaucoup d’amitié, de complicité, de musicalité pour une belle soirée brillamment organisée..