l’Orchestre Opal Sinfonietta en concert à Barlin

En août 2007, lors de la tournée Hongroise, les membres d’Opal Sinfonietta ont fait connaissance avec M. Dagbert, Conseiller Général du Pas de Calais, Vice-Président du Conseil Général, Maire de Barlin.

Ce dernier, séduit par les prestations de l’Orchestre, avait promis d’inviter l’ensemble dans sa commune. Un contact fut pris au printemps 2008, une visite sur place en juin. La date, le programme furent mis au point avec les services culturels de Barlin.

L’Orchestre est attendu à 20h00, salle du COSEC Joseph Brabant .

Au programme

1ère partie

– Ouverture de Nabucco de Verdi
– Au pays mystique d’Egypte de Kétekbey
– Marta de Von Flotow, chanteur Marc Schneider
– Totally Tango de P. Martin
– La Princesse Czarda d’E. Kalman
– Tango Argentina d’E. Rosse,

2ème partie
– Rêve de Valses d’O. Straus
– Maldito Nostalgias tango de Joachim Johow
– Oblivion d’Astor Piazzolla violon soliste Claire Saison
– Sur un marché persan de Kételbey
– Le beau Danube bleu, Valse, de J. Strauss

Une grande salle accueillante et confortable, où il fera bon écouter.

La salle du COSEC Joseph Brabant n’est pas loin de la mairie et de l’église. Du côté des terrains de sport.

Catherine Delenclos Présidente de l’Harmonie de Montreuil/mer

Catherine Delenclos est membre d’Opal Sinfonietta depuis plusieurs années. A côté de cette activité, elle participe assidument aux manifestations de l’Harmonie de Montreuil/Mer.
Récemment, au cours de l’assemblée générale, elle en est devenue Présidente, accompagnée de Mireille Travert, flûtiste, au poste de secrétaire et d’Hubert, son mari, membre du comité.

Félicitations à tous les trois et souhaits de réussite dans tous les projets !

Quand les Hommes Vivront d’Amour…..

concert au Profit de l’UNICEF, organisé par le Kiwanis club, avec la participation de la ville de Boulogne sur mer, les écoles et collèges de Boulogne, CondetteVOICI ce qui passera sur les écrans à Auchan et ailleurs …….

Dimanche 16 novembre 2008

Eglise St François de sales à Boulogne/mer

Programme

Cantate « die friede sei mit dir » de JS Bach

Quand les hommes vivront d’amour de R. Lévêque avec chœur et ténor

Alleluia de L. Cohen avec soprano

Au pays mystique d’Egypte de Kételbey

Casta Diva de Bellini avec Soprano et choeur

Ouverture de Nabucco de Verdi

Lilly de P. Perret avec choeur

Sur un marché persan de Kételbey

Utopies de Suzanne Dernis (poème)

Quand on n’a que l’amour de J. Brel avec chœur

Samedi 13 décembre à Ferques

A l’iniative de la Municipalié de ferques, remprésentée par Henri Reymbault, l’Orchestre se présentera le samedi 13 décembre 2008 à 20h30 dans un programme intitulé « Violons, valses et tangos »

au programme
Violons, valses et tangos

Programme

1ère partie
Ouverture de Nabucco de Verdi

Au pays mystique d’Egypte de Kétekbey

Marta de Von Flotow, chanteur Marc Schneider

Totally Tango de P. Martin

La Princesse Czarda d’E. Kalman

Petite Suite Boulonnaise de Michel Lefevre

Tango Argentina d’E. Rosse,

2nde partie

Rêve de Valses d’O. Straus

Maldito Nostalgias tango de Joachim Johow

Oblivion d’Astor Piazzolla par Claire Saison, violon, soliste Claire saison

Sur un marché persan de Kételbey

Le beau Danube bleu, Valse, de J. Strauss

(en bis éventuellement danse N°5 hongroise de Brahms, marche de Radetzki de J. Strauss)

Gabriela Ungureanu en concert à Szolnok le 6 octobre

Une suite de la tournée hongroise 2007 de l’Opal Sinfonietta
„Aba-Novák” bérlet műsora:
Helyszín: Aba-Novák Kulturális Központ Liszt Ferenc Hangversenyterme

1. 2008. október 6. hétfő 19.00
Évadnyitó hangverseny

Vezényel: Bali József

[http://www.szolnokiszimfonikusok.hu/aktualis.html->http://www.szolnokiszimfonikusok.hu/aktualis.html]

à lire sur le site de l’orchestre symphonique de Szolnok, Gabriela a joué lundi 6 octobre 2008 le concerto de Grieg, sous la direction de Joseph Bali.

Félicitations à gabriela!

L’Orchestre Camareta Estudio

Encore des articles sur l’Argentine? Bien sûr, bonne lecture …
d’autres photos seront bientôt ajoutéesLe 7 septembre 2008 : concert au Palais du Gouverneur de La Plata

L’Orchestre Camareta Estudio : orchestre de chambre d’étudiants

Cet ensemble a été créé pour l’occasion. le Professeur Bagnati et Ignacio Rivas en sont les instigateurs.

On y retrouve en particulier les amis musiciens de nos 3 argentins, renforcés pour certains pupitres de musiciens professionnels. Au total, un ensemble de 16 musiciens : 4 1ers violons, 3 seconds, 2 altos, 2 violoncelles, 1 contrebasse, 2 hautbois et deux cors.

Les Cordes

Le 1er violon solo : cette fonction est assurée par le Professeur José Bagnati. La petite quarantaine, des lunettes, deux cheveux abondants légèrement grisonnants, allure fine et élancée. En 2006, nous avions fait sa connaissance. Il enseigne la violon au Conservatoire Gilardo Gilardi, il a aussi des élèves altistes. Il a écrit une méthode très complète pour apprendre le violon.

Assis au premier rang, à sa gauche, se tient Juan Ignacio Rivas. Depuis quelques mois il a trouvé un emploi dans l’orchestre des jeunes du treatro argentino. Cela lui procure une rémunération assez intéressante, et lui permet de continuer à prendre des cours. Il apprend depuis toujours avec le Professeur Bagnati. Une complicité se dégage de leur relation, des rires, des clins d’œil, des regards amusés, puis la concentration. Chaque arrêt provoque un changement de coup d’archet, une modification de liaison, qu’immédiatement note le reste de l’orchestre. Ce duo est complémentaire et efficace.

Au second rang, Branda. Cette jeune violoniste doit avoir 15 ans, les cheveux noirs, bouclés, fine, frêle, la beauté de l’âge. Elle assure très bien, bonne technique, précision des attaques, très concentrée. A ses côtés la soliste de l’Opal Sinfonietta Madame Saison (C’est de cette façon que s’exprime la presse local). Elle a bien étudié les partitions, elle se bat avec les nouveaux coups d’archet, elle surveille le duo placé devant elle, et signalera à la fin du concert que parfois elle était la seule à jouer.

Les seconds violons : trois instrumentistes. Il y a Eugenia, Ernestina et Yvan.

Les deux filles sont superbes. Elles rivalisent de talent et d’intelligence, ça se voit dans les yeux. Yvan est un jeune musicien, grand, élancé. C’est un excellent pupitre, d’une rare efficacité : précision, musicalité, régularité (très important au 2nd violon).

Au pupitre des altistes, Natalia et Esteban. Natalia est la petite amie d’Ignacio, elle est toute menue et très gracieuse, le regard est pénétrant, noir, beaucoup de charme.

Elle apprend l’alto avec Monsieur Bagnati depuis deux ans, pourtant la partition est dans les doigts, et même si aux répétitions, en l’absence d’Esteban, elle se sentait bien seule, elle s’affirmera sûre et précise dans ses interventions. Esteban a la trentaine, dans ce pays on peut commencer l’instrument à tout âge et s’y consacrer à plein temps. C’est un professionnel, il joue dans l’orchestre de chambre de la Municipalité de La Plata. Esteban est un excellent musicien, il comprend tout, tout de suite, c’est un artiste, il faut le voir se balancer sur sa chaise, ses gestes sont très expressifs, un vrai spectacle.

J’en arrive aux violoncelles, vous savez l’affection que j’éprouve pour cet instrument, là, j’ai été gâté. Elle ne sont que deux (On n’a pas trouvé de violoncelle pour Marc), mais c’est la grande classe. Belen doit avoir 18 ans, jeune, grande, élancée, brune, beaucoup de grâce dans le geste, le regard.

Veronica, violoncelle solo, à peine vingt cinq ou trente ans. Son père est professeur de violoncelle au Conservatoire Gilardo Gilardi. Elle maîtrise l’instrument parfaitement. Toutes deux jouent comme il est souhaitable : nuances, rythme, l’ardeur : le pied quoi !

Le contrebassiste s’appelle Gabriel, vous le connaissez.

Depuis un an, il a fait des pas de géants. Il fait plus qu’assurer, il domine, il faut voir son regard lorsqu’il joue, c’est la concentration, l’intégration, et sur lui-même l’expression de la musique. Il a rasé son crâne. C’est un véritable régulateur : au sens cheminot du mot, allusion à ces engins qui équipaient les locomotives à vapeur afin de permettre au mécanicien de régler sa vitesse et de « faire l’heure ».

Les instruments à vent. En nombre suffisant, et ô combien efficace !.

Deux hautboïstes :
Sylvia, la trentaine, de petite taille, jolie, elle a le regard accroché à mon bras, un œil sur la partition. Ses interventions sont précises, délicates, dans l’esprit. pour jouer Stamitz, il n’y aura pas de clarinettes, à défaut : les hautbois. Il faut bien s’adapter, c’est le propre de la musique et des musiciens : les sens doivent rester en éveil pour contrôler tous les paramètres intérieurs et extérieurs ; Dans la cas présent, les hautbois essaient de sonner autrement et c’est très concluant. Nous retrouverons plusieurs fois Sylvia, la dernière fois ce sera au théâtre municipal et le repas, elle officie dans l’orchestre de Chambre.

La deuxième instrumentiste est plus discrète : grande, des origines indiennes probablement, brune. Elle chauffe son instrument méticuleusement et accomplit avec talent sa tâche. Difficile de faire plus ample connaissance, après le concert elle disparaît rapidement.

Les cors : le mieux du possible
Deux instrumentistes : Victoria et Javier
Victoria n’est pas très grande, fine, la trentaine. C’est une très bonne instrumentiste, quelques rares erreurs, et un son très Mozartien. Javier l’accompagne avec fidélité et sûreté : un beau pupitre !

L’acoustique du salon doré du Palacio Gorbenador.
Grand parallélépipède au dimensions heureuses, parfaite proportion entre le nombre de musiciens et son volume. Les sons sont rendus avec fidélité, la réverbération suffisante et avantageuse.

Les solistes :
Se référer aux autres articles parus, très grosse impression de Guillaume, Frédéric et la révélation Santagio Muños au bandonéon.

La Partition de la Symphonie Concertante dédicacée par tous les musiciens du 7 septembre 2008 (Fernand a réalisé le fond de page)

Camille Sgard en Espagne

Camille en espagne dans le cadre de ses étudesMail reçu récemment

« Hola todos!

Ca y est me voila arrivée et presque installée à Malaga. J’ai trouvé une chambre dans une grande maison avec plein d’autres etudiants qui viennent d’un peu partout. A 2min à pied de la plage, dans un quartier calme de Malaga avec un patio au centre de la maison…que demander de mieux! Sinon, la ville est très sympa, très grande aussi. Les cours n’ont pas encore commencé mais cela nous laisse le temps de visiter la ville et de profiter du soleil et de la plage.
Si vous n’avez rien à faire vous pouvez aller voir les photos en cliquant sur le lien:[ http://picasaweb.google.fr/camille.sgard/->http://picasaweb.google.fr/camille.sgard/ ]

A bientôt,

Camille »

JEUDI 18 SEPTEMBRE 2008

Jeff Manookian

Norita Grupalli JEFF MANOOKIAN

Nous avons fait la connaissance de Jeff Manookian. Américain, résident en Argentine. Il nous confie un dossier de presse en deux pages qui résume ce qu’il est et ce qu’il fait. Compositeur, chef d’orchestre, pianiste, il excelle. Un extrait de presse dit de lui qu’il « est un musicien productif et un chef d’orchestre doué » (Journal Asbarez, Californie, USA). Une longue liste d’orchestres symphoniques et de chœurs suit. Il est pour le moment le chef de l’orchestre de la province de Tucuman, Argentine. S’il dirige des concerts symphoniques, il dirige aussi des créations de ballets et d’opéras.

Compositeur aussi, il a attiré les plus beaux éloges. Un journaliste inspiré a écrit « Manookian est le second Khachaturian ». Ses compositions sont souvent reprises par des solistes de renommée internationale. Concours et prix lui sont attribués.

Pianiste, il s’insère aussi bien dans un orchestre, ou donne des récitals.

A l’écoute

Ses œuvres sont enregistrées et le bonheur de l’avoir rencontré chez Juan-Carlos Grupalli (autre compositeur et créateur de l’orchestre Opal Sinfonietta) s’est doublé de l’audition de ses CD R qui témoignent de ses compositions et de ses talents de soliste. Le Requiem pour chœur et orchestre, ou le son et l’énergie de son piano dans « Kaschcar », (Gerschwin), en ont témoigné. D’autres œuvres originales accrochent l’auditeur.

Ses ambitions

Il espère vivement faire un jour une tournée en Europe, ambitionne Berlin et… on ose le croire Boulogne et le Pas de Calais. Il a tant de choses à transmettre, musicalement.

Retrouver Jeff Manookian

Jeffmanookian@msn.com
Jeffmanookian@gmail.com

NORITA GRUPALLI

Artiste peintre, plasticienne et pianiste de talent

Cette jeune femme est une dépeceuse d’objets musicaux auxquels elle donne une autre vie et une autre signification. Elle transmet dans ses œuvres picturales en volume des impressions personnelles. « J’y mets toute ma vie » dit-elle. Et elle a beaucoup à raconter. Et beaucoup à expliquer.

On peut prendre pour exemple le cadeau qu’elle a fait dans un élan spontané à l’orchestre Opal Sinfonietta entre les mains de Bernard. Une création personnelle (transportable !). Une boite ouverte sur laquelle sont tirées quelques cordes, un chevalet les soutient. y est joint un marteau de piano. Et cet objet soudain se met à vibrer. Non pas par les cordes mais par les arguments et les explications que Norita développe. Et le cordal devient l’origine de l’homme, le chevalet, la concentration de toutes ses pensées, plus : le point de tension. Un chemin de cordes transmet les forces vives vers un avenir que seul l’homme est capable de dessiner… C’est l’aboutissement des actions de l’homme. Mais le destin, le marteau du piano, vient frapper à tout moment. Dans le fond de la boite est collée un petit fragment de touche de piano. L’endroit où on laisse son empreinte. Et tout ce message tient dans une boite de 18 sur 20 cm.

Elle exprime, Norita Grupalli, ses émotions par l’objet et la peinture. Son hommage à Estrella (le pianiste que les généraux ont voulu briser) est émouvant.

Pianiste, nous l’avons entendue à deux reprises, la première fois en 2006, à quatre mains avec Guillaume Barli, (Barli, violoniste, est bon pianiste) puis cette année 2008, en accompagnant Marc, ou seule. Elle a du talent.

Mais elle est tellement discrète ! Elle expose un peu dans sa ville et la région. Il lui manquerait un bon agent. Elle est douée, et fait les choses si simplement.