Jeff Manookian
Norita Grupalli JEFF MANOOKIAN
Nous avons fait la connaissance de Jeff Manookian. Américain, résident en Argentine. Il nous confie un dossier de presse en deux pages qui résume ce qu’il est et ce qu’il fait. Compositeur, chef d’orchestre, pianiste, il excelle. Un extrait de presse dit de lui qu’il « est un musicien productif et un chef d’orchestre doué » (Journal Asbarez, Californie, USA). Une longue liste d’orchestres symphoniques et de chœurs suit. Il est pour le moment le chef de l’orchestre de la province de Tucuman, Argentine. S’il dirige des concerts symphoniques, il dirige aussi des créations de ballets et d’opéras.
Compositeur aussi, il a attiré les plus beaux éloges. Un journaliste inspiré a écrit « Manookian est le second Khachaturian ». Ses compositions sont souvent reprises par des solistes de renommée internationale. Concours et prix lui sont attribués.
Pianiste, il s’insère aussi bien dans un orchestre, ou donne des récitals.
A l’écoute
Ses œuvres sont enregistrées et le bonheur de l’avoir rencontré chez Juan-Carlos Grupalli (autre compositeur et créateur de l’orchestre Opal Sinfonietta) s’est doublé de l’audition de ses CD R qui témoignent de ses compositions et de ses talents de soliste. Le Requiem pour chœur et orchestre, ou le son et l’énergie de son piano dans « Kaschcar », (Gerschwin), en ont témoigné. D’autres œuvres originales accrochent l’auditeur.
Ses ambitions
Il espère vivement faire un jour une tournée en Europe, ambitionne Berlin et… on ose le croire Boulogne et le Pas de Calais. Il a tant de choses à transmettre, musicalement.
Retrouver Jeff Manookian
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Jeffmanookian@gmail.com
NORITA GRUPALLI
Artiste peintre, plasticienne et pianiste de talent
Cette jeune femme est une dépeceuse d’objets musicaux auxquels elle donne une autre vie et une autre signification. Elle transmet dans ses œuvres picturales en volume des impressions personnelles. « J’y mets toute ma vie » dit-elle. Et elle a beaucoup à raconter. Et beaucoup à expliquer.
On peut prendre pour exemple le cadeau qu’elle a fait dans un élan spontané à l’orchestre Opal Sinfonietta entre les mains de Bernard. Une création personnelle (transportable !). Une boite ouverte sur laquelle sont tirées quelques cordes, un chevalet les soutient. y est joint un marteau de piano. Et cet objet soudain se met à vibrer. Non pas par les cordes mais par les arguments et les explications que Norita développe. Et le cordal devient l’origine de l’homme, le chevalet, la concentration de toutes ses pensées, plus : le point de tension. Un chemin de cordes transmet les forces vives vers un avenir que seul l’homme est capable de dessiner… C’est l’aboutissement des actions de l’homme. Mais le destin, le marteau du piano, vient frapper à tout moment. Dans le fond de la boite est collée un petit fragment de touche de piano. L’endroit où on laisse son empreinte. Et tout ce message tient dans une boite de 18 sur 20 cm.
Elle exprime, Norita Grupalli, ses émotions par l’objet et la peinture. Son hommage à Estrella (le pianiste que les généraux ont voulu briser) est émouvant.
Pianiste, nous l’avons entendue à deux reprises, la première fois en 2006, à quatre mains avec Guillaume Barli, (Barli, violoniste, est bon pianiste) puis cette année 2008, en accompagnant Marc, ou seule. Elle a du talent.
Mais elle est tellement discrète ! Elle expose un peu dans sa ville et la région. Il lui manquerait un bon agent. Elle est douée, et fait les choses si simplement.