ANNIE, découverte des rôles

Mais oui ! Lire un rîle et évoluer sur scène, c’est tout à fait différent. Renaud Sorel avec sa pratique et une grande sensibilité donne les meilleurs conseils. Apocryphe !

« La vie sur scène est faite de mille et un petits détails qui distinguent l’acteur… de la piétaille… ». Citation apocryphe détournée de son objet. Mais qu’importe ! Il faut convenir que le texte c’est une chose, et que la gestuelle, la position, l’évolution transmettent aussi les nuances de la pièce. La répétition de ce mardi 21 septembre -2010- a confirmé chacun dans son rôle.

Les acteurs

Annie (c’est Marie Catherine Hnvault) a déjà appris son rôle titre . Elle sera convaincante. On reconnaît le sergent Hardy, en pull gris, et, en orangé, Grégory, en Paolo, le gangster plein d’autorité. La voix de notre ami sonne sur un ton de commandement qui sera apprécié. Il sera à l’aise pour en imposer à ses acolytes. Puis, faisant ‘tapisserie » Bernard Schneider, le directeur musical d’Opal Sinfonietta, s’il ne tient pas de rôle, il aura la direction de l’orchestre. Pour lui, il n’y a pas que la partition qui compte. L’ouvre est entière et la partie vocale (parlée et chantée), et orchestrale, se doit d’être coordonnée.

Trois heures à renouveler

Ces trois heures passées dans la salle de danse, au sein du théâtre Monsigny, sous la direction de Renaud Sorel, ont apporté la fluidité qui convient aux présents, tenants des rôles principaux ou satellites !

Mardi 28, et encore tout le mois d’octobre , et jusqu’au 14 novembre, date ultime, on recommencera, encore et encore, avec plus de certitude et de fermeté, jusqu’aux moindres nuances. C’est « moâ » Jacques-Yves de Larivière, le professeur de mantien – de Paris – qui vous l’affirme.

LES PHOTOS

A gauche, Marie-Ctherine Honvault sera Annie.

Le lieutenant Hardi est aux prises avec Paolo. « Je suis un honnête homme d’affaires »… « A d’autres ! »

« Fais pas le malin, j’t’ai vu »

« C’est un malentendu »

TOURNEE, LA PRESSE (suite)

VOICI la revue de presse de SANTIAGO DEL ESTERO.
Parmi les bons souvenirs de concerts, cette ville (à 200 km de Tucuman) nous fut accueillante et la salle qui s’est rassemblée nous a chaudement applaudis.

OPAL SINFONIETTA

Musique classique au Paraninfo de la Unse

L’orchestre Français Opal Sinfonietta a ébloui le public hier soir au Paraninfo de la Unse où 40 musiciens de prestige international ont joué des morceaux classiques. L’événement a été réalisé en adhésion au Bicentenaire de la Patrie et au 457 ans de la « Mère des Cités » (la ville de Santiago del Estero) et qui a eu les auspices de la Fondation Culturelle et de l’Université, du même que ceux des directions à la Culture provinciale et municipale.

EL LIBERAL 17 juillet 2010

Récital gratuit à la UNSE

La présentation aura lieu le jeudi 22 à 21 heures au Paraninfo de l’Université Nationale de Santiago del Estero.

Jeudi 22 à 21 heures l’Orchestre Opal Sinfonietta de Boulogne-Sur-Mer, France, se présentera totalement gratis au Paraninfo de la Université Nationale de Santiago del Estero. 40 musiciens de grand prestige seront dans le scenario en adhésion au Bicentenaire de la Patrie et le 457ème anniversaire de Santiago del Estero.

L’événement est organisé par l’Université de Santiago del Estero sous les ‘auspices de la Fondation Culturelle, la Direction à la Culture de la Province et la Municipalité de la Capitale. Le secrétaire d’Extension Universitaire, Nelson Bravo, a souligné que pendant l’année l’université a offert des nombreux spectacles de théâtre, folkloriques et maintenant la musique classique Française est ajoutée.

Ce groupe, qui actuellement est dirigé par le musicologue français renommé Bernard Schneider, a commencé une tournée dans notre pays. Chaque fois qu’il vient en Argentine il le fait en soulignant « La fraternité entre le peuple de Boulogne-Sur-Mer et l’argentin qui a plusieurs liens qui la renforcent. C’est là-bas où le Général José de San Martín est mort, le gouvernement argentin a beaucoup aidé la population de cette ville pendant la deuxième Guerre Mondiale et un argentin a fondé une orchestre à la casa où le Libérateur d’Amérique est décédé ».

L’histoire de l’Orchestre Symphonique Opal Sinfonietta commença en 1999 quand le compositeur argentin Juan Carlos Grupalli était conservateur du Musée Libertador San Martín à Boulogne-Sur-Mer.

Là-bas, entre les tableaux et les meubles chargés de l’histoire du lieu, un petit groupe de musiciens commença à répéter conduit par lui. Mais à fur et à mesure que le temps passaitt le groupe s’est développé et transformé en un orchestre qui avec sa musique a déjà presque parcouru la France ainsi que quelques pays d’Europe.

C’est ainsi que l’argentin Juan Carlos Grupalli devenait le fondateur et le premier conducteur de cet ensemble; il pense que les gens de cette ville (Boulogne-Sur-Mer) ressentent un grande remerciement pour l’aide que jadis l’Argentine a fait à leur cité, et que eux savent ce que pour nous signifie ce que San Martín soit décédé en cette ville.

L’Orchestre Opal Sinfonietta, aujourd’hui formé par 50 musiciens retourna en Argentine pour « refaire une belle tournée » comme un journal français a nommé cette tournée et en rapport à celle de 2006.

Les musiciens conduits par Bernard Schneider feront un hommage au Bicentenaire de la Révolution de Mai.L’orchestre se présente sur la forme « symphonique ». Ses musiciens sont recrutés dans la zone du littoral du Nord-Pas-de-Calais. Ils sont formés dans les conservatoires de musique de cette région. Dans le group il y a des professeurs, musiciens professionnels et en formation.

En 2003 l’orchestre a eu la reconnaissance officielle de la Commission de Culture du Conseil Général du Pas-de-Calais et est administré sur la forme d’association Loi 1901.

ANNIE, en conversation

Anie rencontre le directeur de l’hôtel. Le lieu où aura lieu la réception pour le mariage… Annie rencontre le directeur

L’hôtel le plus renommé de NY est réservé pour la réception… L’exploration de la partition se poursuit. La musique est vive, enjouée, ou apaisante, souligne les phases de l’intrigue avec beaucoup d’élégance et de verve.

Répétition au CRD ce jeudi 16 septembre. La partition est maintenant répétée aux trois quarts. On avance dans la connaissance de l’oeuvre musicale de Frédéric Bara.

Rôles parlés

Beintôt, ce sera le mardi 22 septembre (2010) nous serons au théâtre Monsigny à Boulogne pour la toute première répétition des roles parlés. Un rendez-vous à ne pas manquer.

Recrutement

Répétions-le, nous recrutons des voix d’homme et d’enfant. Voir l’article précédent.


L’annonce de Frédéric Joly.


Un fragment de la partition de Frédéric Bara.


Le groupe des trois violoncellistes.


Et une interprétation.

POUR ANNIE ON RECRUTE ET ON COORDONNE

Une distribution avec une vingaine de comédiens. et les rôles principaux atribués. Attention, on recrute encore !

Et les associations concernées sont présentes avec leurs qualités qui sont en synergie !Le 14 novembre prochain (2010) nous serons tous prêts. ANNIE millionnaire d’un soir sera comblée. Grâce aux acteurs et chanteurs qui répétent déjà, oui nous serons prêts.

La réunion de concertation

Chez Anne-Marie, tous réunis autour de la table, il y avait KIWANIS , UNICEF , OPAL (nous), les chorales … Une belle assemblée qui a pris des dispositions importantes pour la suite du programme.

Certainement il y a la scénogaphie, les rôles, et tout ce qui va avec, mais l’administration a son importance. Il faut penser à la communication, au financement, au tarif d’entrée. C’est vu.

ON RECRUTE

La chorale adulte est en recherche de voix d’homme : ténors et basses. Il en faudrait dix : contact : Jean-Marc Grosheitsch à son adresse courriel
< jmgrosheitsch@orange.fr >

La maîtrise enfant : recherche six enfants de 6 à 15 ans. prendre contact avec Marie-Catherine Honvault, 03 21 30 32 81 ou 06 08 01 25 85.

UNICEF

Est-il besoin de rappeler ce que réalise l’UNICEF pour les enfants du monde. Cette fois, avec cet opéra comique, ce sera une belle soirée qui lui sera dédiée.

KIWANIS

Un grand mouvement généreux et altruiste au profit des enfants. La vie associative est plurielle. Le bénévolat aussi. Engagé en priorité en faveur des enfants qui souffrent, le Kiwanis agit dans plusieurs secteurs, ce, tant auprès des enfants, adolescents ou familles défavorisés que des enfants handicapés. A Boulogne, le groupe est actif.

L’organisation

Les deux associations, UNICEF et KIWANIS coopérent avec Opal et les autres acteurs, et complètent leurs compétences.

L’affiche définitive sera prête pour le 10 octobre. La comunication (tous médias) est lancée et s’affermira au cours des semaines. On pourra bientôt réserver ses places au théâtre Monsigny (sans affectation), pour un tarif modique (12, 8 € et gratuit pour moins de 12 ans). Nous souhaitons remplir le théâtre.
Edition d’un programme avec apel à la publicité.

Et voici quelques photos commentées.


Tous réunis autour de la table pour la oordination.


Pour la comm’ une proposition d’illustration d’un tee shirt. On peut en faire plein si ça vous chante !

ANNIE, L’OUVERTURE

Avant le lever de rideau il est un moment magique. l’orchestre lance « l’ouverture ». Un moment de découverte des thèmes principaux qui seront développés au cours de la représentation. Annie, on vous l’affirme sera millionnaire d’un soir , un soir seulement, mais tellement prometteur. Ce que c’est que d’avoir des amis.

Devant le rideau rouge

L’orchestre a donc lancé ses notes en découverte de la partition écrite par Frédéric Bara. Encore quelques courtes corrections, et déjà on anticipe les différentes phases de l’opéra. Musique tout à tour amusante, primesautière, joyeuse, puis soudain plus grave, quelque part la peur émerege. L’optimisme revient, les résolutions émergent, avec leur lot d’incertitudes.

On s’imagine le 14 novembre, bien au chaud dans le théâtre Monsigny, l’ouverture s’achève, le rideau rouge s’ouvre… et… et tout commence.

Précieux instruments

La répétition au conservatoire de Boulogne a profité d’une aide précieuse et des instruments exceptionnels que sont les batteries, percussions et aussi du piano. Avec les violons, les flûtes, les violoncelles… déjà la partition s’animait. Il y aura des airs à retenir, pour en faire des tubes ? Qui sait ?

ANNIE AURA BONS CHOEURS

Un défi attend les choristes. Il y aura le choeur des gamins. et le choeur des (voir plus bas !). Ils souligneront l’action, tous. Le logo de la rubrique

Voici ce qui est un extrait du premier projet de l’affiche. Annie, vendeuse de pommes, est joliment illustrée par Catherine Huet. Pour bientôt, l’affiche définitive. Elle sera un peu différente de celle-ci (dont on ne voit qu’un quart). En fait la conception et la réalisation s’inspirent des années « modern style ». On aimera !

Wimille ce mercredi (8 septembre) 2010

Une salle du centre Pilâtre de Rozier retentit des vocalises puis des premiers airs de l’opéra ‘Annie millionnaire d’un soir  » en répétition. On en est à la scène V du premier acte. Les gamins et les commerçants chanteront :  » Ah quel affrreux malheur, quelle terrible douleur, ont pu te pousser à tenter, un geste aussi désespéré …. ».

Le lecteur peut s’étonner

C’est un opéra joyeux pourtant avec une fin heureuse. Alors que s’est’il passé ?. Explication ; Annie est rattrappée par son mensonge. Elle fait croire à sa fille au loin (très loin), qu’elle a gardé sa richesse. C’est faux, elle vend des pommes (et on sait qu’il y a de la morte saison…). Elle est proche de la mendicité. Mais pourquoi ce drame ? Sa fille Louise annonce son riche mariage et viendra le célébrer dans la ville de sa maman. Face à cet impossible défi, Annie a craqué ! Le choeur des gamins et des comerçants l’exhorte !  » Retrouve l’espérance, le goût à l’existence, tu n’est pas seule au monde, Annie ! »

Vite la suite !

Ne soyez pas impatients. En attendant, voici les premières photos.


C’est le premier groupe. On reconnaît Marie-Catherine Honvault (elle sera Annie), Marc Schneider…


Jean-Marc Grosheitch a pris la direction des choristes, ensemble ils déchiffrent la partition de Frédéric Bara.


On remarque sur le cliché, en premier plan ; l’affiche…

A suivre

13 JUILLET 2010 au Coliseo Podesta, La Plata

Le 13 juillet, les membres d’OPAL SINFONIETTA furent très occupés car au soir fut le premier concert au Coliseo Podesta.Le Coliseo est un théâtre classique, sièges rouges au parterre. A quelques sièges près, déjà 250 places et une première galerie presque à niveau comportant une loge officielle dans l’axe, permet de compter encore 15O places. Et une seconde galerie soutenue par des colonnades espacées accorde une bonne visibilité de la scène. Celle-ci est surélevée, à peine pentue et va recevoir facilement les 65 musiciens. Au fond les machinistes ont installé un panneau mentionnant « Municipalidad de la Plata ». Et en dessous, le drapeau officiel de Boulogne, à croix blanche, et damier jaune et rouge. Le cygne en son blason. Le décor est soigné, d’ors et de belle couleur ivoirine, plafond décoré et des lustres qui dispensent une lumière agréable.

Les visiteurs officiels

Après la répétition, nous nous accordons quelques moments de répit et soudain l’heure est là. Les personnalités officielles s’installent dans la loge qui leur est réservée. Frédéric Cuvillier et Sr. Bruera , les consuls et ambassadeurs prennent place. La lumière s’éteint et le concert commence.

Pour mémoire rappelons les solistes, Marie-Catherine Honvault , Marc Schneider , pour le chant ; Frédéric Bara pour l’Adieu de Georges Delereue, et la suite pour orchestre de Carmen, de Georges Bizet .

Le public nous accordera son attention, son soutien et son appréciation. Sept cents personnes seront présentes ce premier soir.

Des liens

Olivier observe : l’effet incident est de constater que les liens se resserrent entre les membres de la tournée. Relations conviviales, petits services, échanges surgissent spontanément. Nous devenons une formation homogène.

AU FIL DES RUES

Les Quinquas hésitent dans les quadras .

Pour les quinca (génères) tout le monde connaît. Les quadras sont des carrés de cent à cent cinquante mètres de côté. Alors le plan de la Plata, comme celui d’autres villes, est d’une grande simplicité. C’est un damier. Les rues sont numérotées, et les maisons portent un numéro qui est la distance métrique à un point de départ identique. Le point zéro !

On hésite un peu au commencement, mais viennent les explications et tout devient lisible, donc facile. Petite exception pour la Plata, des rues diagonales égarent le promeneur inattentif. Ces diagonales apportent une fantaisie dont la ville tire parti. Certaines artères portent un nom, une date, un fait. C’est plaisant et soudain on observe que ce n’est pas plus facile de s’orienter dans les rues droites que dans celles qui biaisent !

Je dois faire remarquer – observe un ami – que j’ai raccompagné Marie Catherine et que nous avons demandé notre route à dix personnes successivement, lesquelles nous ont fait faire demi-tour « carrément ».

C’est le cas de le dire.

MARDI 20 JUILLET 2010, SAN NICOLAS

REPETITION

A 17 h 00 tout le monde est sur la scène du théâtre de San Nicolas de los Arroyos. On répète pour le concert du soir. Rien n’échappe et on refait plusieurs fois les passages délicats. Ce sera parfait, mais le travail est une condition de la réussite. Et chacun y met toute sa volonté. La lumière de scène est déjà allumée, et c’est ad jiorno qu’on joue. Puis c’est la pause, on s’affaire. Arrive Guillaume et on reprend pour le Saint-Saëns . Une pause, il est presque huit heures. Encore une demi-heure et on se lancera.

CONCERT

Le théâtre de San Nicolas est une reproduction de celui de Buenos Aires, le fameux « Colon ». Moins vaste, il est la réplique en plus petit. Le parterre permet de loger six à sept cents personnes. Hélas, un défaut de communication semble-t’il, n’a pas mobilisé le public comme on l’espérait. Belle salle cependant et très participative et attentive.

La directrice, Mirta Cherebo nous accueille, ainsi que son second Juan Fabre. Nous revoyons Eduardo Montangie, et nous convenons des détails de l’accueil du public. Eduardo lire un texte qu’il a préparé, qui racontera notre vie et nos œuvres. Notre naissance et notre évolution. Puis l’orchestre s’installe.

Le concert

Le programme annoncera : Obertura del Calife de Bagdad , Boieldieu ; concierto por violocelo , Ed. Lalo , solista Jehan Saison , primer moviamient ; Melodia Francese y sud – americana (chantés par Marie Catherine Honvault, et Marc Schneider) ; Concierto del Adios , Delerue , solista Frédéric Bara . On charge le président d’annoncer les partitions… Cafouille pas trop.

Après une pause assez courte, l’orchestre enchaîne avec Guillaume Barli qui lancera avec sa maestria habituelle et tellement belle, le concierto per violin y orquestra de Saint-Saëns . Un succès. Il fera bis avec Isayie . Une fin très colorée avec Extracto de la suite por orquestra de Carmen , de Bizet . Le bis avec l’hymne à l’amour orchestrée par Juan Carlos Grupalli clôturera le concert.

LE DINER

La municipalité de San Nicolas a bien fait les choses, et nous invite ensuite à la salle des fêtes, assez distante du centre ville et de nos hôtels respectifs. Repas très goûté, vin si parfait qu’on en a redemandé, eaux à tous les verres, et une ambiance détendue et agréable après la fatigue de la journée.

LE 21 JUILLET, fête nationale belge

C’est en Belgique la fête nationale. Maxime ne se fait pas prier pour lancer la Brabançonne dans la salle des fêtes, à pleins poumons, à la trompette. Un moment inattendu qui honorait nos hôtes et voisins, si bien unis avec nous.
Voilà, il est 3 h 05, la fatigue si elle existe sera récupérée dans le bus.

L’étape du jour – le 22 – nous conduira à Cordoba, hôtel, mais pas de concert. Il y aurait 450 km, assez peu. On espère que la route permettra une bonne moyenne. Et que notre arrivée nous ouvrira les portes de la ville avant la nuit.

VENDREDI 23 JUILLET 2010, TUCUMAN

Nous en sommes au 23. Comme on le sait nous avons atterri à Buenos Aires après une large dizaine d’heures de voyage, avion, étape, contrôles… passons. C’était le 12 juillet. Et maintenant… piochez dans les textes en désordre. Fidélité

Ce vendredi 23 nous sommes à Tucuman, ville de résidence de notre ami Juan Carlos Grupalli, le créateur de notre orchestre. C’était il y a dix ans et notre fidélité lui est acquise. Nous sortons de l’Alliance Française, où la directrice a fort joliment fait les choses. Réception, petit discours d’accueil, réponse du président d’Opal Sinfonietta qui a rappelé les liens filiaux qui unissent l’orchestre à l’Argentine : avec son créateur, le jumelage avec la Plata, le bicentenaire.

Et ce vendredi toujours, nous avions concert à 22 heures. Nous fûmes au théâtre San Martin, et nous avons laissé s’exprimer nos solistes : Jehan Saison, et Guillaume Barli. Ainsi que nos deux chanteurs : Marie Catherine Honvault, et Marc Schneider. Succès et appréciation sur le courriel de l association : extraordinaire, magnifique.

Le bicentenaire

Il est partout honoré. On voit des pavoisements, des signes évidents de cette célébration. A l’époque il fallait se débarrasser du joug espagnol. Ces signes, je confirme on les voit partout, depuis les plus évidentes, sur les bâtiments officiels et les statues, jusaqu’aux plus anecdotiaues. Comme ces doses de sucre pour le café qui sont marquées du drapeau bleu blanc bleu souligné d’un « ano del bicentenario ». Un distributeur de banque, sur son écran bleu, rappelle l’événement. Pavoisements sur les bâtiments officiels, parfois chez les particuliers. Encore réunions et concerts… Justement, notre démarche est partout accueillie avec beaucoup de satisfaction et de respect.

Au fil des jours

Le fil de nos déplacements nous ramène à Montevideo dimanche 19.. Nous ne verrons pas la ville sous son meilleur jour, c‘est l’hiver, le froid règne, les nuages sont gris et bas. Le bord du Rio de la Plata ressemble à un bord de mer. en fait, si on regarde la carte attentivement, Montevideo Ouest serait plutôt sur l’estuaire, et le côté Est sur l’Atlantique… Ville double ? On en verra peu ! Le temps ! Ici la nature a fait les choses en grand.

Le soir c’est concert à la tour de « comunicacion de Antel ». Belle salle au dessin moderne. Une assemblée attentive et un concert applaudi par des connaisseurs. Notre programme tourne bien et associe chant et concertos pour le bonheur des auditeurs. Après le concert nous découvrons le Churo un dessert cubique et compact, et abondant, mais tellement délicieux.

Santiago

Et mardi 20; repos à Cordoba. Et dès le matin la route nous happe, direction Santiago del Estero. Une ville proche de Tucuman. Nous l’atteignons en fin d’après-midi. La UNSE (Universitad Nacional de Santiago del Estero) nous attend. Sa salle de spectacle offre 350 sièges assis, et deux cents personnes en plus resteront debout. Une salle chaude, participative, et qui nous applaudira vibrante et passionnée. Un plaisir partagé par tout le monde. Notre choix de musiques du XIXe siècle passe bien et la fin dun concert avec Bizet – Carmen , et sur l’hymne à l’amour est ressentie avec émotion.

Mini étape, Tcuman est tout près

Tucuman est à trois heures de Santiago. Enfin un départ vers 10 heures. C’est agréable et reposant après les fatigues des jours précédents. Le Public de Tucuman est relativement réservé. Mais les appréciations sont unanimes. Les gens sosnt heureux d’avoir revu l’orchestre de Boulogne sur Mer, d’autant plus qu’à chaque concert, on rappelle notre appartenance à Boulogne par son drapeau. Posé à fond de scène, il est bien visible.

Des projets

Samedi 24 sera une journée libre, sauf le concert à Tafi Viejo. Ville que nous connaissons déjà et qui nous avait réservé un accueil très chaud en 2006. Nul doute que nous retrouverons nos auditeurs de 2006 aussi nombreux dans leur salle de spectacles.

Et nous ?

Notre groupe fonctionne bien, il a trouve ses marques. Bonne ambiance, et volonte unanime de contenter les auditeurs a chaque répétition et concert. C’est un beau voyage avec un but commun accepte par tous.

JEUDI 22 JUILLET, CORDOBA

NOUS sommes à Cordoba . Seconde plus grande ville d’Argentine. Après Buenos Aires. Son plan au carré raconte une ville d’implantation récente. Comparée aux nôtres si imprégnées d’histoire elle étonne. La ligne droite, les quadras, et en peu d’efforts on atteint les points stratégiques.
Une grande place au centre. Et un long bâtiment, et une église, puis un peu à gauche la grande statue dédiée à San Martin. Il est à cheval, il regarde au loin et tend une main vers l’horizon ; Je pense que c’est qu’il désigne le sud-ouest. La place est bordée d’un nombre infini de banques. un bâtiment officiel à colonnades et marquise. Et la cathédrale, un édifice mis en valeur par les lumières qui soulignent ses détails d’architecture. On marche sur le long et large trottoir et on découvre des lignes blanches sur le fond sombre du pavage. On y lit en prenant un peu de recul, la représentation de la cathédrale en ses lignes essentielles comme un croquis d’architecte.

Nous avons diné à « la Perla ». Les spécialités servies sont à la hauteur de ce qu’on en attendait. Et presque tous, nus faisons notre cure de viandes. Ici lorsqu’on commande (comme partout ailleurs) une boisson, c’est au litre ! La bouteille nous arrive dans sa plénitude… J’allais commander une bière. Lorsque j’ai vu arriver le coca de mon vis-à-vis, j’ai abandonné mon intention. J’ai dîné au coca. « Au moins une fois dans votre vie ! » disait un slogan publicitaire pour un champagne. Alors…

LA ROUTE

La route qui précède cordoba passe en ligne droite dans un paysage plat. C’est plat. Nous avons couru des centaines de kilomètres. Un camion accidenté a retenu notre convoi de deux bus pendant une vingtaine de minutes. La géographie ne nous captive pas. Vous qui avez la mer pour horizon, verdissez l’infini et vous aurez la reponse.

Un arrêt à Villa Maria .

Cette petite ville est située entre deux grandes, San Nicolas de los Arroyos et Cordoba. Un complexe commercial est en voie d’achèvement, il est ou sera ce que furent les gares en un autre temps. Boutiques, restaurants, brasseries et quais pour les bus qui se succèdent. Ce sera bien fait et agréable à fréquenter, pas trop loin du centre ville. Une association évidente de flux de voyyageurs et résidants avec services pour tous. Une évidence.

lLinformatique

Encore une fois nous sommes arrivés pour la fermeture des magasins. C’est systématique et la « locoteria » souhaitée est fermée. C’est sans espoir d’autant plus que le système WIFI est aléatoire. La locoteria c’est l’équivalent du cyber espace. On y trouve tout mais il faut que ce soit ouvert. Et nous nous voyageons avant l’ouverture, et finissons après la fermeture. Bonjour la communication. Comment faisait Albert Londres ?

Je suis en galère avec le matériel et les logiciels et le clavier QWERTY. Ca va quand ca peut et même mon code que je m applique a bien reproduire aboutit a un refus. C’est frustrant. En fait, chaque fabricant a ses manies. Ici le clavier a les chiffres en minuscules, l’autre en majuscules, Je ne compte pas les claviers aux lettres effacées, luisants des traces de doigts qu’on imagine lissés aux sandwichs.

De retour, voici que les habitudes prises me font marquer le « a » à la place du « q ». Je dois me réhabituer.