LE 13 JUILLEET ENFIN

Amusant, les hôtels ont des terminaux à disposition des voyageurs; Il y en avait trois à la Plata, un à Montevideo, et à San Ncolas, il faut avoir son appareil ou aller à la locoteria.Alors on trouve la solution. Car on a de l’initiative.

ET VOICI LE 13 JUILLET

Le matin, rendez-vous à la mairie dans le bureau de l’Inendente (le maire). Échange de cadeaux, visite du maire de Boulogne. Nous recevons une belle plaque commémorative de notre visite puisque nous participons au bicentenaire. convivialité, et promesses de coopérer.

Le soir concert au Coliseo. Beau théâtre. Et première représentation. Succès. Plaisir de part d’autre. Notre programme passe bien et est apprécié . Fauré, Gustavino, Piazzolla, et en seconde partie, delerue et Carmen. De beaux moments, et pour terminer… l’hymne à ‘amour orchestré par J.C. Grupalli. Emotion.

Pardon pour cette  » courtitude « , mais le temps dans l’hémisphère sud passe plus vite, semble-t’il que par chez nous. Illusion, ais tant à voir, faire, raconter !

Amicalement.
FD

DIMANCHE 18 JUILLET 2010

Chaque ville a son caractère. Une vie faite de concerts et de changements.C’est une vie nomade, pleine de surprises.
Le temps est à la pluie, un vent rageur balaie les rues. Au soir les grands immeubles canalisent l’air, sortes de grands venturis qu’on pourrait imaginer comme devant tester des maquettes. L’homme seul qui traverse chancelle et dévie de sa ligne.

RASSUREZ-VOUS

Ce compte rendu paraissant plus tard qu’au soir du 18, je vous rassure. Le lundi fut dévolu à la liaison Montevideo – San Nicolas (de los Aroyos). Le temps fut gris de chez gris… les deux bus fendaient l’air violenté et les masses d’eau en flaques comme deux croiseurs assoiffés de course dans une mer démontée. Il faisait frais en arrivant, mais un brin d’optimisme flottait dans l’air. Le climat semblait s’infléchir. On ressentait comme une envie de monter vers un ciel serein. C’est alors que le mardi 20 juillet… un chaud soleil victorieux des cieux déchaînés inondait la ville. San Nicolas comme on l’aime, sous un ciel aimable, la ville que j’avais vue en 2008.

Revenons au dimanche 18 Juillet.

Concert à Antel

Ce soir c’était le concert. Il a été bien apprécié par les Uruguayens, qui ont particulièrement aimé balada para un loco et la comparsita . L’assistance n’était pas énorme mais unie par une ferveur musicale car extrêmement avide de belle musique.

Tout a commencé par les hymnes nationaux dont celui de l’Uruguay, très enlevé et très rapide. Puis, parce que ce fut voulu par la Révolution française, vint le Chant du Départ de Méhul. S’ensuivit le programme qui appela sur scène d’abord les chants de musique française exprimés par Marie-Catherine Honvault, et les succès de Marc Schneider, très expressifs. Après l’entracte le concerto de l’Adieu de Georges Delerue, avec à l’alto Frédéric Bara, précéda la suite pour orchestre de Carmen , de Georges Bizet. Le bis appelé, l’orchestre joua l’Hymne à l’amour si souvent chanté par Piaf. Un momnt d’émotion goûté par tous.


L’auditorium

Le lieu est très moderne, c’est l’auditorium de la tour de las comunicaciones de Antel. C’est quasiment un objet très moderne, grands espaces asymétriques, avec du verre et du métal. Des tableaux très colorés et un auditorium au premier étage apporte à l’ensemble un caractère extrêmement confortable. Mais la scène était un trop petite pour tout le monde. Il restait à installer le drapeau de Boulogne, ce qui fut fait prestement par Hubert. Bien mis en évidence, il a rappelé le sens de notre voyage.

Les surprises de l’hôtellerie

L’orchestre a donné toute sa puissance et toute sa sensibilité. Pourtant la journée avait été difficile avec un désagrément inattendu. Une partie de notre groupe avait été dirigée vers un hôtel dans lequel on anticipait un confort égal à celui qu’on avait quitté la veille (hôtel del Rey) ou à celui dont nous avions pris les chambres (hôtel Europa). Hélas la nuit fut très mal vécue. Il y a parfois des manques qui déclasseraient rapidement un hôtel dans nos contrées. Tous les hôteliers ne semblent pas savoir qu’ils servent une clientèle qui aspire au confort et à la tranquillité. Cet hôtel glorieux à la publicité dorée s’appelle ARAPEY, et s’affiche « Residencial ». Déception.

LE JOUR SUIVANT

Nous vivons maintenant la journée du 19 juillet 2010. Elle est réservée au transport. Nous serons à San Nicolas de Los Aroyos ce soir. L’hôtel Belgrano nous attend. Eduardo Montangie a certainement bien fait les choses. Et nous pouvons anticiper l’avenir plus radieux. De même pour le temps. Vraiment pas fameux. Par le début de ce récit, vous en savez plus

DOSSIER PHOTOS

Petit catalogue en vrac. LE DEPART, les avions, l’scale, l’approche de la Plata

L’INVITARION A LA MAIRIE DE LA PLATA, le concert du 13 JUILLET

HOMMAGE A SAN MARTIN, l


LA BOCA ; LE STADE

LA BOCA LE QUARTIER

LE 14 JUILLET A LAMBASSADE

Petites notes au fil des jours

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14 JUILLET 2010

Vous cherchez le 13 juillet ? Vous en aurez un compte rendu un peu plus tard.
Car le temps maintient son cours, bien court entre les évidentes nécessités des rendez-vous, des répétitions, des concerts… ainsi court le temps court.
Donc voici le 14. Une journée vécue intensément. Et faite de diversité.
HOMMAGE AU LIBERTADOR

Nous sommes devant la statue. Une assemblée fournie se tient debout et nous faisons quelques prises de vues avec notre oriflamme boulonnaise au cygne. Vient le moment des discours, avec traduction. Nous aurons le plaisir d’entendre Frédéric Cuvillier, notre maire, et ensuite le maire de la Plata, Sr Bruera. Auparavant passèrent un consul, et notre ami Carlos Riera. La présence de notre orchestre, présent pour le bicentenaire de la Revolucion de Mayo nous vaut plusieurs citations.

Ce qui fut d’abord en 1810 un « événement » a évolué au fil du temps, en fait historique, avant de devenir une légende. Un fait maintenant considéré comme fondateur de la République.

Matériellement, une panne de sono, et – malignité ? – une sonorisation voisine, à l’autre bout du parc, tonitruait et rendit confidentielles les communications !
D’entrée, les hymnes nationaux des deux patries s’élancèrent dans les airs, un grand moment de réunion et d’accueil. « Liberta (ter) » put être lancé par tout le monde, mais ici on connaît aussi les paroles de la Marseillaise.

LA BOCA

Les bus toujours aussi confortables – c’est un compliment – nous attendent. Ces mastodontes à deux étages sont taillés pour la route (et pour tailler les branches basses !). Ils nous amènent à la Boca ce quartier populaire qui abrita tout le petit peuple de « portenos ». Ils eurent l’idée de peindre les maisons à façade de tôle ondulée avec les fonds de pot de peinture. Aujourd’hui c’est un haut lieu touristique. Restaurants archi-décorés, danseurs, costumes, galeries commerciales. Mille produits, et au milieu de cet amoncellement, on trouve aussi des produits de nécessité, vêtements, chaussures… et un magasin d’accastillage. Car, tout près, il y a l’eau. Nous sommes dans un port. Des statues, des places. Tout cela serait statique sans la foule qui va et vient au gré des appels, des sollicitations, et surtout de sa curiosité. Il y a tant à voir et à entendre.

MESSAGES ET TANGO

Les murs sont graphés. C’est artistique mais ils portent des messages. Il y a des références, c’est sûr, aux années sombres de 1970. Les noms de victimes s’affiche. Les maisons lancent leurs hiatus de couleurs, et soudain, sous le bref soleil de l’hiver, elles rutilent comme les vaisseaux remis à neuf autrefois. Les rues sont encombrées par les étals de toutes sortes ; mais surtout de peintres et de dessinateurs. La grande image est à 100 PS, la moyenne à 70 et la petite à 50. Des toiles aussi, aux prix plus élevés. Ici s’exprime un nouveau style très coloré, très expressif, où les représentations de tango dominent. On est venu pour çà, non ?

Les Portenos sont en costume. Madame en bas résille, jupe rouge fendue, Monsieur en noir et blanc, chapeau. Quelques dames de notre groupe s’exprimeront avec le beau danseur… Eblouies, danser avec un haut technicien du tango, c’est une expérience que les Messieurs du groupe devaient prendre en compte. On ne peut pas faire l’impasse sur ce plaisir pur et le laisser à d’autres…

LE STADE DE LA BOCA

Nous aurons la chance de pénétrer dans le stade par ses côtés intime et muséographique. Construit en 1940, il n’est pas le plus grand mais il correspond aux ambitions de ce moment avec une capacité de 50.000 places. Une pensée fugace m’assaille : pendant qu’on s’étripait et détruisait chez nous… ici il y avait donc un avenir ?! Nous abordons une longue tribune rectiligne sur le côté long du rectangle magique. Elle a été construite en 1986 . Elle comporte des loges et des aménagements pour les VIP, et en bas des gradins pour les spectateurs. On y trouve la loge Maradona, la plus belle !


UNE GRANDE EQUIPE TEMOIGNE

Après la boutique, voici le musée. Il rappelle la vie et les succès de l’équipe. C’est toujours la même depuis l’origine. Mais – et j’adore cette métaphore – c’est comme la hache du bucheron : « C’est la même depuis trente deux ans, j’ai changé deux fois de fer et cinq fois de manche, mais c’est toujours la même ». Ainsi passe-t’on le long d’un mur constellé de milliers d’étoiles à cinq branches, jaunes. Chacune est marquée du nom d’un joueur. Le mur encore long est en attente de futures étoiles comme autant d’acteurs de ce club fameux. Ils sont déjà nés, ou à naître, s’entrainement déjà. Auront-ils la célébrité et l’éternité de l’étoile ?


LES TROPHEES

Une longue allée, des passages sous les tribunes, on remarque à l’envers l’architecture solide, les portes ouvrant sur des locaux techniques, les câbles qui courent. Des vents coulis partout. Et soudain on passe sur une passerelle circulaire qui tourne autour d’un énorme ballon. On chemine en colimaçon. Après la montée, voici la salle des trophées. Des coupes prestigieuses jettent un éclat chromé dans la pièce. Auraient-ils tout gagné ?

La pelouse est belle, en cours d’entretien, Un tracteur tire un engin qui aère le terrain. Il est lent, s’applique. Oui le stade est un grand être vivant et, même vide comme maintenant, il semble encore vibrer des grondements et des encouragements de la foule.

Bernard reçoit, en fin de visite le maillot N°10, le plus beau et le plus convoité. Quel nom au dos ? Nous prenons congé de nos hôtes. C’était Pacou qui nous guidait.

LA BOUCLE

La Boca est toujours là ! Dans le restaurant voisin, on y passe en boucle tous les matchs de l’équipe avec ses buts victorieux. L’ami à table découpe sa viande, Goooooooooooooooollllll. Ambiance ! Il la porte à sa bouche : Goooooooooooooooollllll, il boit une Quilmes : Goooooooooooooooollllll… Ambiance !

Au mur de ce petit caboulot, des photos, celles de gens hilares, ou joyeux. Ce sont les consommateurs heureux. Clients d’un soir, ils mangent et savourent la victoire de leur équipe. Témoignages attendrissants. Encore des coupures de presse, et quelques dédicaces. Plus haut des tableaux. En règlement de la note ?

LA NOTE
Au restaurant le prix est nettement prévu comme ne couvrant que la nourriture. Repas servi dans une assiette avec couverts ? Alors c’est en addition le « couvert », puis le service, et la taxe. Comptez alors un gentil 20% au dessus du prix indiqué. Je me suis demandé : si on venait avec son assiette le patron accepterait-il de ne pas compter son supplément ? Expérience à oser !

FETE NATIONALE A L’AMBASSADE DE FRANCE

Le grand bâtiment de l’ambassade bnordde la magnifique avenue de Mayo, celle qui est identifiée par son immense obélisque, et qui est le théâtre d’un fabuleux concert de fin d’année. Les plus grands y viennent. C’est un must. C’est évident, lors de son établissement on a sacrifié quelques immeubles et contraint certains à se mutiler pour laisser passer la majesté.

LA MARSEILLAISE

Mais entrons, et nous voici happés par une multitude déjà présente et qui ne cessera de se renforcer. C’est la fête nationale. Les deux niveaux et tous les salons sont occupés. L’ambassadeur, M. Jean-Pierre adresse quelques mots et lance notre orchestre en représentation. Marie-Catherine en duo avec Marc Schneider lance d’abord une vibrante Marseillaise reprise par les invités. La maison tonne des accents musicaux. Les amis argentins présents, ne sont pas les derniers à s’exprimer. Belle union et communion autour d’un concept, la France. Emotion partout.

Le programme musical, destiné à enrichir la réception, lancera ensuite « les Berceaux » de Gabriel Fauré, et un étonnant « Balada para un Loco » théâtralisé par Marc. Loco, Loco, ce sont les dernières notes, Marc, improvise et se jette à terre à la fin de cette dramaturgie, lance ses notes émouvantes. Il est applaudi, le chant et la mélodie frappent les esprits, il exprime dans ce tango l’indéfinissable. L’octuor lancé pour l’occasion profite des temps d’accalmie dans la progression du drame de la Balada pour laisser apprécier le métier des interprètes.

CHANDON SOUS L’ABRI

Et déjà les premières flûtes sont saisies. Cette année c’est le Chandon qui est servi. Le Champenois trouve qu’il y manque un Moët… mais la recette est bonne et ce champagne un peu plus fruité que le Champenois. Servi frais dans les règles de l’art, il rappelle le « dry ». Il est gouleyant et a aussi de la caudalie. Un bon moment, toasts, on trinque et on n’est pas seul. On fait des connaissances pleines de propositions pour des idées à créer. Se reverra t’on ? Qui sait. Mais les hommes de métier rencontrés peuvent permettre des concrétisations. Qui sait. On parle, on échange les cartes de visite, on va d’un groupe à l’autre, on est heureux.

VIVANTE COMMUNAUTE

Cette communauté française réunie par la magie d’une fête nationale montre aussi une vitalité certaine. Nous y serions 15 OOO recensés et quelque 3 000 qui ne font que passer et se dispensent de se faire connaitre.

Comme passant, nous aurons la confirmation que notre maire, Frédéric Cuvillier, fut l’hôte de l’ambassadeur au matin et qu’il a été présenté aux personnalités influentes d’Argentine de la province.

TRANSMETTRE

Et comme transmetteur, le scripteur de cette relation, j’ai remis comme je m’ y étais engagé, à Monsieur l’ambassadeur et à sa première secrétaire, les deux livres confiés par les éditions PUNCH, le premier évoquant la Côte d’Opale, et l’autre la vie de Boulogne au XIXe siècle ; et venant de la Chambre de commerce et d’industrie, celui qui relate l’évolution du port de Boulogne de 1900 à 2000. Mission accomplie. Ces documents seront en bonne place. Et consultables « ad lib ».

Le retour fut amélioré en joie par les flûtes que tout un chacun put contempler à loisir (pas seulement…)

FUITE DU TEMPS

Je vous reparlerai du 13 juillet, le concert fut parfait et le public du Coliseo, installé dans un beau théâtre. L’auditoire était venu nombreux et nous avons estimé que 700 personnes s’étaient déplacées.

Pour ce 15 juillet c’est Intermède en ce moment. Visite de la Republica del Ninos. Répétitions par clavier à 17h00.

Et puis le 16 juillet concert à 19h00 au salon doré de la mairie, précédé d’une répétition à 17hOO, dans le même lieu.

Au Coliseo nous avons déployé le drapeau officiel de Boulogne. Au Salon doré, ce sera le bleu au cygne. Mais à chaque fois, comme nous nous y étions engagés, nous marquerons fièrement notre origine.

A bientôt. Il est midi et je sais qu’il est 17hOO à Boulogne, et que la journée commence encore ici, alors qu’elle s’achève chez… vous !


DOSSIER PHOTO

Malédictions. C’est difficile de traiter les photos. Les enregistrer, trier quelques clichés pas trop mauvais, et les compresser pour les faire passer dans les systèmes. Du travail. C’est relativement long.

12 JUILLET 2010

De porte à porte : 24 heuresNous avons bien mérité notre Plata. La ville de toutes nos amitiés. Ignacio était à l’aéroport avec Natalia, ainsi que Edgardo, Santiago, Eduardo. Et puis Pedro, assisté de Enrique.

Ils nous attendaient et avaient affrété deux bus de très grand confort. Et vite nous avons rejoint les deux hôtels que nous avions réservés. Nous allons y demeurer du 12 au 16 juillet. Prenez note :

1- HOTEL DEL REY : tel (54-221)427-0177 / 425-9181 / 425-1604

2- DIAMANTE HOTEL – TEL/FAX : (54-221) 482-7912 / 424-2633 — < diamantehotel (a) hotmail.com >

Plus tard des nouvelles plus abondantes.

L’HIVER AUSTRAL

Quand on vous dit que ce n’est pas l’été partout…. voici les constatations de notre ami Juan Carlos :

Mes chers amis,

Buenos Aires

Selon la météo pour lundi 12 juillet il est prévu à Buenos Aires une température minimale de 4°C et pour mardi 1°C,

Les maximales de 15 et 10°C. On dit qu’il y a une vague d’air froid qui passera ces jours-là pour la région. Pour les jours suivants il est prévu une remontée mais il est encore tôt pour le savoir exactement.

Je vous embrasse tous et… bon voyage!.
Juan

Néanmoins ,

San Nicolas et Tucuman échappent un peu à ce tableau côtier. La semaine dernière, c’était un redoux ? 20° à San Nicolas, et « c’est le printemps » à Tucuman… Mais les choses changent vite. Les vents d’ouest se chargent de rappeler les rigueurs du climat. Ainsi 1000 camions furent bloqués en bas des cols andins, la neige abondante empèchait tout trafit. Nous allons y aller pur voir tout çà de plus près.

Voici le départ ,

nous sommes le 11 juillet. Nous endurerons les 30° promis à Paris. Dilemne pour les tenues vestimentaires. Après les inévitables errances dans l’aérogare de Roissy, nous partirons avec TAM. Des détails plus tard. Il faut concevoir que nous serons privés de tous moyens de communication pendant quelque temps. Lundi, heure locale 12 h 00, nous serons à BsAs. et peut être aurais-je un peu de temps pour vous raconter sérieusement ce que nous aurons vécu et ce que nous découvrirons.

LA TELE REGIONALE ET SAN MARTIN

Le 9 juillet fut une date historique.Nous recevons du Cercle Historique San Martin l’information suivante.

A Boulogne-sur-mer dépôt de gerbes à la statue du général San Martin – 9 juillet 2010.

Une minute d’information sur l’Argentine à Boulogne-sur-mer à la télévision régionale française. Le reportage est passé au journal télévisé de vendredi soir 9 juillet.

http://jt.france3.fr/player/regions/?id=b59a_1920

Parmi les dates proposées sur la droite, il faut choisir l’édition du vendredi 9 juillet 2010. Dans le reportage, c’est entre 2:33 et 3:38

Attention, le reportage n’est en ligne que 7 jours après la date, c’est à dire que vous ne pourrez voir l’émission sur la statue que jusqu’au jeudi 15 juillet.

Les voeux de Juan Carlos

Loin ? Pas tant que ça.Juan Carlos Grupalli est le créateur de notre orchestre. C’était il y a onze ans. Depuis « son enfant » a progressé et grandi. Nous nous voyons régulièrement. Voici ses voeux pour notre tournée.

Mes chers amis,

Presque à la veille de votre départ pour Argentine je tiens à vous adresser ce message que je souhaite soit extensif à toute l’orchestre.

Je prie Dieu pour que votre voyage, votre tournée et toutes vos actions soient en bonne santé et comblés de succès.

Je vous embrasse tous très fort.

Juan

CONCERT DU 4 JUILLET 2010, BOULOGNE SUR MER

Saint Michel, l’église du boulevard Clocheville était aménagée parfaitement, l’orchestre dans le chœur, et la flamme au cygne de Boulogne en évidence. Cette flamme nous accompagnera tout au long de notre périple et sera exposée à chaque occasion publique. Le programme présenté à Saint Michel est un extrait de ce que nous jouerons durant la tournée en Argentine.

Pour ce dimanche 4 juillet 2010 le programme fut quelque peu ambitieux en durée. Il fut pourtant très suivi par le public. Et fut éprouvant pour les musiciens qui furent sur la brèche pendant deux heures passées. Programme exigeant car les trois œuvres symphoniques de Lalo, Delarue et Saint-Saëns réclamaient un savoir faire que les membres de l’orchestre surent faire partager à l’auditoire.

Les premiers accents de Boieldieu, par l’ouverture de La Dame Blanche , annoncent aussitôt les romances françaises et les chansons d’Amérique du Sud. Marie-Catherine Honvault à la voix émouvante précéda les accents déchirants de Balada por un loco de Marc Schneider.

Les solistes

Puis vint en avant scène Jehan Saison . Ce soliste maison a tiré les plus beaux accents de son instrument pour illustrer d’Edouard Lalo le Concerto en ré majeur op.33 pour violoncelle et orchestre . En trois mouvements : I. Allegro – II. Intermezzo – III. Andante-vivace.

Ce fut ensuite Frédéric Bara , altiste, qui lança les accents humains de son alto pour le Concerto de l’Adieu de Georges Delerue. Frédéric Bara est aussi compositeur et on connaît notamment son Fandango. Mais il compose aussi en ce moment la musique de l’opéra Annie millionnair d’un soir qui sera représenté le 14 novembre prochain.

Et après l’entracte, Guillaume Barli , violoniste lança vers les voûtes, le Concerto N°3 op. 61 pour violon de Camille Saint-Saëns, en trois mouvements : I. Allegro non troppo – II. Andantino quasi allegretto – III. Molto moderato e maestoso.

L’orchestre

Les trois solistes ont été magnifiquement suivis et accompagnés par l’orchestre. Ambiance recueillie soutenue par M.C. Honvault, avec les mélodies françaises de G. Fauré, H. Duparc et Claude Debussy et forte défendue par M. Schneider (Gustavino, Piazzolla… Détente ensuite avec la Suite pour Orchestre de Carmen de Georges Bizet. Et d’un Hymne à l’Amour si chanté par Piaf, que les amis argentins apprécient. Réorchestré par Juan Carlos Grupalli, Le message sera écouté.

Nous aurons bientôt devant nous les auditoires d’Argentine. Nous sommes prêts.

Dossier photo :

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LA TOURNEE : suivez-nous…

Voici notre projet, jour après jour.11 juillet , 16h00, départ en bus de l’Orchestre de Boulogne sur Mer, pour l’aéroport Charles de Gaulle. Arriver avant cette heure !

11 juillet , 23h00, Vol Paris – Buenos Aires par la compagnie TAM 

12 juillet , 11h20, arrivée à Buenos Aires (après une escale à Sao Paulo, Brésil), transfert de l’Orchestre en bus vers l’Hôtel de La Plata (60 km de Buenos Aires)

12 au 17 juillet , hébergement de l’Orchestre à La Plata

13 juillet matinée et après-midi, répétition, concert Hôtel de ville de La Plata

14 juillet, déplacement à l’Ambassade de France en Argentine, pour la célébration de la fête Nationale,

15 juillet matin, répétition,

16 juillet au soir, concerts concert Hôtel de ville de La Plata, organisé par la Municipalité de La Plata,

17 juillet, départ de l’Orchestre pour Montevideo,

Du 17 au 19 juillet, séjour de l’ensemble à Montevideo (Uruguay), répétition et concert le 18 juillet en soirée,

19 juillet et le 20 juillet, déplacement de Montevideo (Uruguay)
puis à San Nicolas (Argentine). en bus, arrivée dans l’après-midi, concert le 19 dans la soirée au Théâtre de San Nicolas, nuits à San Nicolas en Hôtel,

21 juillet, séjour à Cordoba, nuits en Hôtel, pas de concert,

22 juillet, séjour à Santiago del Estero, concert, précédé d’une petite répétition,

23 juillet 2010, l’Orchestre se rend à Tucuman, déplacement en bus,

Du 23 au 26 juillet, séjour de l’Orchestre à San Miguel de Tucuman,
hébergement en Hôtel, concerts les 23 juillet à Tucuman, et 25 à Tafi Viejo,

26 juillet , transfert en avion de l’orchestre de Tucuman  à Buenos Aires,

Du 26 au 28 juillet séjour à Buenos Aires dans un hôtel, concert le 27 juillet 2010 en soirée, au Palais du Congrès de la Nation Argentine, organisé par la Bella Musica, sous les auspices de l’ambassade de France en Argentine,

28 juillet , 14h00, départ de l’Orchestre vers l’aéroport,

28 juillet , 18h10, envol avec la compagnie TAM (escale à Sao Paulo)

29 juillet , 15h40, arrivée à Charles de Gaulle, 20h00, arrivée à Boulogne sur Mer.