LUNDI 8 SEPTEMBRE 2008

Ou on apprend la patience…

La patience argentine

« Nous partons à 9 h 00 ». La précision a été vite déjouée. Et vers les onze heures nous sommes devant la station d’autobus. Le 129 est le meilleur choix. Il doit nous conduire après une heure de route (en fait 50 minutes) au plus près de l’obélisque. Ce signe immuable de l’unité argentine.

Nous serons à Buenos Aires vers 13 H 00. Que s’est-il passé ? « Il y a tous les jours une manifestation ». Les gens sont « contre ». .La plupart réclament des augmentations de salaires. Le gouvernement estime que l’inflation n’a pas dépassé les 12% ; Affirmation contredite par tout le Manif…

Donc ce lundi, l’autoroute, quelque part en amont, a été coupée par une manifestation. Nos bus 129 ont largement tardé, et au fil des quarts d’heure qui s’enroulaient la file d’attente s’allongeait. Jusqu’au moment où enfin arrive « notre « bus ! Las ! Ignacio, (heureusement qu’il est du pays), nous fait savoir, alors que déjà nous entrions, que le chauffeur exigeait des jetons représentatifs du paiement de la course. Son bus fait partie d’une compagnie de transports distincte de celle que nous avions choisie. Retour sur le trottoir, et nouvelle attente.

Vers les 13 H 00 nous étions dans le vacarme, le brouhaha, l’agitation, le tumulte, les décibels … de Buenos Aires, BS AS pour les initiés.

Les magasins

Nous entreprenons aussitôt le tour des touristes. Centres commerciaux, ah la rue de Floride… la fabuleuse galerie dans ses murs 1900, à sa verrière qui culmine au dessus à 30, 40 mètres, ou plus haut . On évoque celle de Milan si renommée. La modernisation a touché les échoppes et les marques internationales sont bien présentes. Un étage plus bas, les restaurants se touchent, et nous jetons notre dévolu sur le « Pizza Vecchio ».

Désordres

Au fil de la rue, les magasins sont plus traditionnels et on ira du « présentation bien ordonnée » au « foutoir » les plus débridé. Reprenons, tout dépend du quartier. La décoration est toujours présente. Nous nous dirigeons vers le quartier San Telmo, Nous entrerons dans « le marché ». Etonnement ! Celui-ci est accessible par une entrée anodine, et soudain, à l’intérieur de « quadra », un immense espace s’ouvre. Ca sent bon les légumes frais. Mais sur la périphérie de ce domaine, il y a les échoppes de textiles, de chapeaux…

Chapeau !

Dans ne aile en entrant, voici la boutique de chapeaux. Bernard fera son choix. Il en trouve un qui lui sied à merveille. « dernier étage de sa coquetterie » (pour reprendre un extrait d’une chanson fantaisiste… ) il le gardera. Une bonne marque en feutre de lama, spécialisée dans cet art « desde 1891 ».

Le bric à brac continue

La promenade continue : un bric à brac d’antiquités, posées pèle mêle dans l’ordre de leur arrivée. L’œil a du mal à saisir et à individualiser un objet précis ! On passe d’une idée à l’autre… Et en front d’allée, le plus beau désordre imaginable. Des tas de cadres, de gravures, de livres. Sur un mètre de haut. Mais comment dénicher un article, vraiment hypothétique, sauf à bouleverser la pile ? Tâche qu’on imagine immense et qu’on osera pas entreprendre.

Le café historique

Déjà il est temps de partir. La journée va vers son crépuscule. Ici on a l’heure vraie et la nuit tombe à 19 h 00. On s’arrêtera au café historique Dorrego. Il apparaît comme La cathédrale

Elle se trouve à quelque pas de la Casa Rosada, siège du gouvernement. Il y a toujours les barricades, du costaud. Certaines sont déformées, la plupart sont rouillées. Mais elles gardent leur potentiel défensif.

La cathédrale a son fronton remis au propre. Il y a deux ans on observait des traces de jets d’encre. Tout est nettoyé. On assiste au départ de la garde. Elle quitte le péristyle en ordre. Grand uniforme des grenadiers. A l’intérieur une artiste est occupée à restaurer une mosaïque. Travail long et minutieux.

San Martin

Et voici la chapelle qui abrite la tombe du Général San Martin. Au sommet du mausolée un marbre évoque une tombe. Mais c’est dans le corps du monument qu’est installé le cercueil du général. On me fait remarquer que cercueil est placé incliné, comme une invitation à son hôte d’avoir à se relever ! Un visiteur me Paella le soir

C’est prévu, il est 21 h 00 et nous sommes attendus chez le papa de Gabriel. Toute le famille est là et nous accueille. Comme dans toutes les maisons que nous avons visitées depuis notre début de séjour, la pièce la plus grande qui permet de recevoir se trouve au bout du jardin.

Repas convivial et nous apprécions à la fois le mets, et les vins qui l’accompagne. Un cabernet « Malbec », et surtout un excellent vin blanc « frisant ». Quand je pense qu’il y en a certains qui ne boiront que de l’eau…

Champagne
Puis retour dans la maison pour déguster un « Chandon », le champagne argentin. Il fait partie de cette ligne de chamqagnes qui se trouvent susr les rayonnages. Il y a les Chandon, les Montchenot… les Mumm. D’autres aussi. En tant qu’ancien Champenois j’évoque le temps< où c’était une déchéance que de « faire comme Mercier » qui « bradait » l’appellation ! Le Chandon se tient bien. Il est spécifique à son origine. La comparaison est difficile. Excellent. Il peut être fier de son origine des vignobles de Mendoza, là bas, tout près des premiers coteaux à l’abri des Andes. Une information qui me revient : pour les vins de table, les vinificateurs importent les raisins et les pressent dans la région de Bs As. Un petit calcul rapide permet de penser qu’on gagne sur le transport… A demain…

SAMEDI 6 SEPTEMBRE et DIMANCHE 7 SEPTEMBRE 2008

SAMEDI 6 SEPTEMBRE 2008

Midi réception chez Ernestina

Terrain vert, il pleut, et au milieu une maison sans étage. Qui présente une façade sur rue qui n’est pas représentative de sa taille ! Et au fond du jardin, au delà d’une petite piscine ceinte de grilles – la sécurité – une salle d’été, chauffée et vaste qui permet d’accueillir tout le monde. Car il y a « les trois de la Plata », leurs alliés et amis, et les Boulonnais. Repas convivial avec plein de spécialités goûteuses préparées par la maman d’Ernestina. Les empenadas, mais aussi des recettes personnelles de viande roulée, ornée de pruneaux. D’agréables boulettes… Et sur tout cela, les vins

Vendredi 5 septembre 2008

Cette fois la répétition à eu lieu dans le palais du gouvernement Répétition au palais du « gobierno »
Cette fois la répétition à eu lieu dans le palais du gouvernement. C’est toujours à la Plata. Il faut savoir que cette ville, jumelle de Boulogne, est en fait la capitale de la province de Buenos Aires. D’où les instances gouvernementales de province.

Le palais

Une vaste salle au premier étage d’un immeuble de belle apparence, dans le style du XIXe siècle et qui se présente comme bien représentatif de sa fonction. Le décor peint au plafond montre dans le style ancien, une divinité qui protège les arts, la science, la justice… L’escalier qui mène au premier débute par une seule volée de marches, un palier et ensuite deux enroulements de marches, de part et d’autre. On y admire, pour peu qu’on y fasse attention, deux statues d’un mètre cinquante, qui sont des copies de la statue de la Liberté de Bartoldi. Elles portent un flambeau qui éclaire les marches. Un Jardin d’hiver rectangulaire de grande dimension, (palmiers, plantes) est ceint de deux galeries sur lesquelles donnent les portes des bureaux des différents services.

La manif

Tout serait bien si… Car le palais est tout naturellement le site – à l’extérieur – de toutes les manifestations. Ainsi celle de vendredi à l’effet de protester contre une loi qui obligerait les officines pharmaceutiques à informer les laboratoires de toutes les médications remises. Avec les coordonnées du malade. Une manifestation très bruyante qui n’a pas altéré l’attention des musiciens en répétition.

Le Corbusier à la Plata

Sortie en ville et visite d’une maison de le Corbusier. La Casa Curutchet. Un bel exemple d’architecture au service de l’homme. On visite (24 Pesos par personne). Dans un matériau de béton, la disposition des passages, des escaliers, des plans inclinés, des couloirs, des pièces : chambres, cuisine, salle à manger., du jardin, de la terrasse, permet d’y vivre très agréablement. Un arbre, déjà puissant compte tenu de son âge (implanté en 192O) monte allégrement les étages et introduit un élément graphique et végétal dans la rigidité du béton. La couronne de l’arbre coïncide avec une large pièce à l’étage et agrémente la vue. Il y a déjà un garage au rez-de-chaussée, et dans des pièces en dessous, sans qu’on ait l’impression de pénétrer dans un sous sol, on trouve la buanderie et une pièce technique. Les chambres ont toutes leur salle de bains douche et WC.

Séparations des activités

Les musiciens apparaissent prêts et samedi sera un grand jour. Ils ont répété pendant toute la matinée au palais. Et c’est une petite mission de non musiciens qui est allée à la casa. Mais ensuite, tout le monde s’est retrouvé dans le transport jusqu’à la maison de Citebelle. Il était déjà tard. La répétition avait été retardée par la manif… Et au soir (la nuit tombe précisément à 19 h 00), le groupe s’est retrouvé en ville une fois de plus pour le « magasinage »… et un arrêt au café parmi les plus historiques de la Plata, le fameux Stakes, qui est resté « dans son jus ».

SAMEDI 6 SEPTEMBRE 2008

Il pleut !
Petit déjeuner au café et au thé. Le fameux lecche caramélisé… emballe toujours les papilles, et c’est une source d’énergie.

L’article de « Diaria Hoy »

Gabriel vient de rentrer avec le journal sous le bras. L’article fait suite à la rencontre, Jeudi, de Francisco Palazzo, du « Diario Hoy » qui a longuement interviewé Bernard.

Sous le titre « La Plata et Boulogne-sur-mer fraternisent dans la musique », Francisco rappelle le voyage précédent de 2006, et situe notre venue comme une confirmation de ce lien.

Il rappelle aussi la venue à Boulogne et Calais en 2007, de trois musiciens de la Plata « qui se sont sentis comme A SUIVRE !

LA SUITE – jeudi 4 septembre 2008

Si je parle du climat, il fait très froid ce matin. Faute de thermomètre, nous considérons qu’il fait environ 5° C.. Une journée froide qui ira en s’améliorant au fil des heures. Mais selon un cliché trop utilisé, mais tellement actuel, la chaleur de l’accueil se maintient ! JEUDI 4 SEPTEMBRE 2008

Répétition au salon doré

Deux groupes se dessinent. Les musiciens s’en vont à la mairie, juste en face de la cathédrale. Ils seront les hôtes du salon doré et rencontreront les musiciens du conservatoire de musique de la Plata. Parmi eux Ernestina, qui nous avait visités l’année dernière. Aussi Lola et Natalia. Et encore Ignacio, notre dévoué factotum, qui assure toutes les traductions. Et encore Gabriel soudain petit auprès de sa contrebasse ! La direction de l’ensemble est confiée à Bernard Schneider.

Le second groupe part en ville et retrouvera l’orchestre. Au moment où il pénètre dans le salon doré, on y joue « Oblivion ». La bandonéon est tenu par Santiago. Ce jeune homme joue avec une grande sensibilité qui lui vient d’une fabuleuse dextérité. Pour les néophytes, le bandonéon ne joue pas la même note selon qu’il est tiré ou poussé ! Quant à jouer la gamme, la position des touches semble complètement aléatoire ! Et quelle sensibilité, quelles nuances ce jeune Santiago arrive à transmettre. Ainsi l’orchestre, aux sources du tango, va-t’il s’exprimer au mieux. Déjà à la répétition ce fut un moment divin ! Rappelez-vous de son nom : Il a vingt ans, il s’appelle Santiago Munoz.

.

Le 25e caprice !

Guillaume Barli fait partie des dix musiciens en France a connaître l’œuvre de Paganini. Et il est l’un des trois parmi les dix à jouer les 24 caprices entièrement. Barli s’est produit le 29 août au Salon Doré de la mairie de la Plata. Accueil enthousiaste pour des mélomanes réunis à l’occasion. Non content d’avoir donné son meilleur pour Paganini il a offert la 3e sonate d’Ysaÿe. Une performance et l’expression de son plaisir à jouer et à donner, en toute générosité.

PREMIERS PAS EN ARGENTINE

Voyage d approche, attentes, et puis soudain nous touchons le sol argentin Auelle aventure, tout commence bien Mardi 2 septembre 2008

Il est cinq heures, Sao Paulo s’éveille
On se rappelle de cet air connu, il suffit de placer Paris au bon endroit ! En effet il est cinq heures et nous atterrissons à Sao Paulo. Toute une nuit dans un avion, onze heures et quelque 9000 km, dont la traversée de l’Atlantique. Bien à l’abri et sous air conditionné, l’écran sur le siège nous indique les renseignements utiles : température extérieure, elle atteindra –60 ! Mais on ‘est pas obligé de sortir. Altitude, jusque 4O.OOO pieds ou 12.192 mètres très exactement (donc le pied à 30,48 cm). Vitesse 878 km/h. Il s’agit de la vitesse sol on s’en doute. Foin de toutes ces considérations techniques, dans l’A330 nous y sommes pas mal. Le service à bord de la Cie TAM se fait en
Espagnol. On a du mal à suivre.

Donc il est cinq heures et les magasins de duty free, la cafétéria ne sont pas encore ouverts. Une vendeuse fait sa caisse dans un magasin de souvenirs, mais fera savoir qu’elle ne sait pas faire le change Euros-Reals. Nous nous dirigeons vers la salle d’attente près de la porte 11 qui se révèlera être la mauvaise porte. Un regret porte sur la décoration. C’est hélas très strict, monacal. A part les téléviseurs et les publicités qui amènent une touche de couleur(s) tout est gris, gris anthracite des dossiers et appuis de siège, gris foncé des structures, gris clair du reste, sol granité tendance jaune sale… On baigne dans le gris.

Nous attendons quatre heures et nous reprenons un A 32O, donc plus petit que l’A330 du premier voyage. Nous allons maintenant mettre tout dans le 320 pour rallier Buenos Aires. Le vrai voyage commence.

Il est midi vingt à Buenos Aires
Notre comité d’accueil est là : Ignacio et Gabriel sont à la sortie de l’aérogare. Avec Frédéric et Guillaume qui nous ont devancés. Retrouvailles, embrassades et accompagnement jusqu’à une camionnette. Chargement des quatorze bagages. Il fallait bien cette capacité pour tout mettre et nous mêmes ! Et remise de documents préparés par Ignacio, Gabriel et Ernestina. Un programme quotidien et un dictionnaire bilingue !

Le programme

Le programme inclut les répétitions, les concerts. Celui avec les élèves et professeurs de l’école de musique, et un autre en attente de confirmation, de la part de la radio locale. !des visites… Tout de suite nous sommes conduits à la demeure de la maman de Gabriel. Réception à table, nos chambres sont prêtes… et nous entendons, après le premier repas en commun, guillaume et Frédéric faire sonner leur violon. Les « trois de la Plata » sont avec eux. Ils travaillent ensemble. Un bonheur de voir cette équipe si bien fonctionner !

Quant aux sept de Boulogne, ils font une sieste. Leur horloge semble être calée sur une fin de journée européenne ! Il est mantenant 19 h 00 locale, et les Sept ont l’impression qu’il est très avant dans la nuit.

Mercredi 3 septembre 2008

Préparer le 6 !
Il est 9 h 00, et les souvenirs de la veille reviennent. Guillaume et Frédéric ont accaparé le coin salon de la demeure qui nous accueille. Guillaume au violon, Frédéric à l’alto. Ils ont rejoué pour nous seuls, en répétition, la symphonie concertante de Mozart. Le violon et l’alto se questionnent, se répondent, s’interpellent, reprennent ensemble… Un moment de grâce absolue. On prépare le concert du samedi 6. Ils seront parfaits !

Le dîner rassemble les neuf de la Côte d’Opale, les familles Rivas, Yoma… Les anciens et les plus jeunes. Belle ambiance, échanges d’impressions, et repas.

Après le petit déjeuner, qui incluait le fameux leche, ce lait caramélisé, départ en promenade jusqu’à un parc de détente à un quart d’heure de marche.

L’architecture

On passe de « quadra » en « quadra » sans se lasser. Il n’y a qu’a se laisser saisir par la contemplation des villas qui s’alignent. C’est vert, des arbres, des eucalyptus, des acacias (les vrais), des haies parfois débordantes, des chiens qui jappent à notre passage. Partout des grilles aux pointes acérées éloignent des tentatives d’intrusion. Et puis les villas elles-mêmes. Dans un vaste choix de styles. Depuis le cube de béton, jusqu’au chalet de montagne. Souvent avec une belle apparence, et qui témoignent d’une aisance certaine, puis d’autres, moins soignées d’extérieur. Encore celles qui promettent beaucoup et qui en sont restées au gros-œuvre. Parfois avec encore les fers à béton. Tout cela témoigne, comme ailleurs, des vicissitudes de la vie et de la fortune puis de l’infortune des propriétaires, ou de leurs illusions parfois perdues. Mais les plus belles se réfèrent soit à des ères révolues, comme ce modern-style, les années 20, ou à des audaces contemporaines.

Le parc

parc réserve des surprises. Il a été créé, semble-t-il par le Dr Allak au moment de sa mandature municipale. Il comporte un bâtiment dédié à l’information citoyenne des enfants. La visite permet de faire comprendre par l’exemple et par des pièces adaptées comment fonctionne une démocratie. La salle la plus intéressante est la reproduction en réduction d’un hémicycle. « Le » lieu où se font les délibérations du gouvernement et des députés. Les enfants de groupes scolaires la fréquentent.

La place

Une place est dédiée à la représentation monumentale de trois religions, catholique, orthodoxe, islamiste… Y a-t »il une religion de l’argent ? le quatrième angle de la place est réservé à une banque ! Au milieu figure une statue équestre du général San Martin. Sur le cheval légèrement cabré, le général montre d’un bras tendu l’Ouest. De fait, la stèle est désaxée par rapport à l’orientation de la place. Le bras désigne l’Ouest vrai !

L’ensemble est voué à l’imagination disneyenne. Tout est représentatif de l’imagerie de leurs studios. Clochetons, tourelles, bulbes… Ne manquent que les personnages !

La ville de la Plata

Nous avons retrouvé tous les points de repère de notre tournée de 2006. El Pasaje qui fut une gare ; la théâtre ; la cathédrale ; la mairie ; l’hôtel La Plata et son enseigne à l’éléphant indien. Pour quelle signification.

Nous sommes à la recherche d’un établissement qui fait le change. Entrons dans la Banco Francès. Refus, nous ne servons que nos clients ! Comment font-ils ? Ailleurs d’autres couacs. Rien à tirer de ces banques ! Puis vient l’heure de la fermeture. Au fil de la rue on nous offre le change. Nous en rions !

Une master class

Nous terminons par une visite à El Pasaje. Au deuxième étage, c’est à dire très haut pas loin du ciel car les plafonds sont très hauts, il y a un auditorium. C’est l’heure de la Master class organisé par Ignacio. Guillaume Barli achève les deux heures de cours qu’il donne. Plusieurs élèves de la classe de violon sont venus s’essayer à jouer. Ils sont très forts, très bien, et pourtant certains détails sont encore à perfectionner. Tenue du poignet, des doigts, position de l’archet… Sa légèreté. Des moments musicaux très forts, chacun s’y donnant pleinement. Les commentaires sont de Guillaume, traduits par Ignacio.
1er concerto pour violon de Mendelsshon
allegro de Fiocco
guillaume a joué la 3ème partita de Bach avec l’utilisation de la légèreté de l’archet
Le matin c’était le tour de Frédéric Bara avec cette fois de jeunes et talentueux altistes

GRAND DEPART

C’est le jour « J »Il y a un an, Bernard lance l’idée d’un voyage amical pour aller en Argentine renouveler nos contacts, et donner du concret à toutes ces bonnes résolutions qui furent prises alors. Encore quelques heures et nous allons nous etrouver tous ensemble. Retrouver Ignacio, Ernestina, Gabriel qui nous avaient visités en 2007 et ravis par leur musique !

Première étape

Quitter la maison, aller à la gare de Boulogne, prendre le train, le 10 h 46 qui va nous conduire directo à Paris-Nord… Piqueniquer dans la maison de Coralie. Déjà un peu de repos, et bondir à Roissy pour le grand oiseau… qui doit nous faire traverser l’Atlantique, survoler Saint Jacques de Compostelle, les Açores, l’Ile Saint Pierre Saint Paul, et après un arrêt à Sao Paulo, atterrir à Buenos Aires. Ignacio sera là !

Premiers arrivants

La mission est bien préparée. Guillaume Barli est déjà à la Plata et a donné un concert dans le salon doré de la mairie. Ceux qui furent de la tournée 2006 se rappelleront de la beauté et du confort de cette salle. Il y a joué les 24 caprices de Paganini le vendredi 29 août. « Un merveilleux concert » a commenté dans l’enthousiasme l’un de nos correspondants, dans la nuit même qui a suivi.
Frédéric Bara a suivi deux jours plus tard.
Nous allons les retrouver à notre arrivée.

Premier concert

A l’issue d’un long voyage, Bernard suuivra l’organisation d’Ignacio. Après les nécessaires répétitions, un concert sera donné à la Plata, avec les solistes Guillaume et Frédéric à la Plata. Bernard dirigera un orchestre d’élèves et de professeurs pour « la symphonie concertante et concerto en sol de Mozart, et concerto pour alto de Stamitz.

Premier courrier

Claude Duflos : « Un petit mot pour vous souhaiter à tous un excellent voyage (…) (A nos amis) je compte sur vous pour leur transmettre mes meilleurs amitiés et souvenirs.

Tous les coûts

Le voyage que nous entreprenons tous est à nos frais exclusifs. Il s’agit certes de revoir nos amis, mais c’est aussi pour le plaisir. Au programme, d’autres découvertes, et un arrêt, obligatoire, aux chutes d’Iguazü.

Première photo

Il faut attendre un peu.

ECOLE DE MUSIQUE DE CONDETTE

Plein de nouveautés pour la rentrée à l’école de musique de Condette. ECOLE DE MUSIQUE MUNICIPALE DE CONDETTE

Nouveautés :
– Nouveaux tarifs à la baisse
– Classe d’éveil musical dès 4 ans le samedi matin
– Atelier « rock et chanson » : Vous aimez chanter, jouer en groupe,
vous aimez la musique de variété internationele et française, venez nous rejoindre…. (avoir au moins 14 ans, pour 2h/semaine)

– PROJET 2009 :
Ouverture d’une classe de violon
Et toujous l’apprentissage de la formation musicale, la clarinette, de la trompette, de la flûte traversière, des persussions, de la guitare, du piano, du saxophone, du JAZZ.
Inscriptions : du 3 au 6/09 et le 10/09 de 9 à 12h00; le 9/09 de 17 à 19h00 ; et le 11/09 de 16 à 18h00.

Adresses et renseignements utiles :
Tel : 03-21-91-29-89 et 06-77-16-84-15

Frédéric JOLY
Ecole municipale de musique
Centre socioculturel Charles Dickens
62360 CONDETTE
03 21 91 29 89 ; 06 77 16 84 15
www.condette.fr ; www.lalyredecondette.com
Frédéric JOLY

Concert le 27 septembre 2008 à 20 h 30 à Fillièvres

Sillons de culture ouvre sa saison culturelle intercommunale 2008-2009. Le programme complet est publié. Voici les premières dates.
Le président de Sillons de Culture, Claude Devaux, le confirme :  » Notre association culturelle qui s’investit depuis six ans au sein d’un territoire rural, rassemble maintenant quatorze petites communes (de 100 à 500 habitants), qui ont décidé d’adhérer à nos objectifs « . L’association bénéficie du soutien du département du Pas-de-Calais.

Les premiers rendez-vous proposés au public :
Samedi 6 septembre à 20 h 30. Eglise de Mainil : Cabaret chanson « Elle avait un piano noir, hommage à Barbara ». Entrée 6 €, gratuite pour les scolaires ;
Samedi 27 septembre à 20 h 30. Eglise de Fillièvres : concert de l’orchestre symphonique Opal Sinfonietta. Entrée 8 €, gratuite pour les scolaires.

Programme

Sous la direction de Frédéric Joly

– Ouverture de Nabucco de Verdi
– Au Pays Mystique d’Egypte de Kételbey
– Le train sifflera trois fois
– La Princesse Czarda d’E. Kalman
– Il est 5 h Paris s’éveille de J. Dutronc, soliste Germain Bonnard
– Rêve de Valses d’O. Straus
– La Mer de Charles Trénet
– Oblivion d’Astor Piazzolla par Claire Saison, violon,
– Valse des Les Patineurs d’E Waldteufel, orchestration F. Bara,
– Ma Liberté de G. Moustaki,
– Sur un marché persan de Kételbey
– Danse Hongroise N°5 de J. Brahms

Samedi 18 octobre à 20 h 30. Eglise d’Ecouvres : soirée conte, avec Mélancolie Motte, « l’Eau Vive ». Public familial à partir de 8 ans. Entrée 6 €, gratuite pour les scolaires.
Samedi 8 novembre à 20 h 30. Eglise d’Oeuf-en-Ternois : « Si Bretagne m’était contée » par l’ensemble breton « les Rives ». Entrée 8 €, gratuite pour les scolaires.
D’autres rendez-vous culturels très variés à suivre en décembre 2008 jusque juin 2009.
Communiquer : courrier : Sillons de culture,Mairie de Framecourt, 62130. Courriel : sillons@voila.fr. Site : framecourt.monclocher.com (ouvrir la rubrique « sillons de culture »).

.