Fernand Damotte
Rémois d’origine, Fernand Damotte est né le 12 mai 1932, il s’installe à Boulogne-sur-Mer dans les années 70. Il travaille de nombreuses années à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Boulogne sur mer en tant que responsable du service d’aide à la création d’entreprise.
Parallèlement à ce travail, il devient correspondant de presse pour le journal « La Voix du Nord ». Cette activité lui permet de mettre en évidence des qualités de reporter-journaliste. Possédant des dons réels de peintre et de photographe, il multiplie les expositions aux cours desquelles son art resplendit.
En 1999, Juan Carlos Grupalli lui propose de prendre la présidence de l’association Opal Sinfonietta. Bien que n’étant pas musicien, il accepte de prendre cette fonction. Sous sa présidence, l’Orchestre à corde se transforme en Orchestre Symphonique et acquiert une notoriété certaine.
Fernand Damotte met son humour et sa fraîcheur au service de l’Orchestre, il en était devenu le présentateur très apprécié du public boulonnais. Quand à propos du rôle qu’il a tenu dans Annie millionnaire d’un soir, Fernand Damotte dit « Étrange sentiment que d’être autre que soi-même », nous le croyons volontiers, lui qui sait si bien « être lui-même ». en 2013, il cède sa place de l’orchestre Opal Sinfonietta à Audrey Cazier.
Voici l’autobiographie, qu’il signe le 20 novembre 2014 :
« Je suis né il y a trop longtemps pour que je daigne encore m’en souvenir. Et on me demande ma bio ! Mais je n’ai pas envie de me souvenir de TOUT ! J’ai su faire un certain nombre de choses, comme le secrétariat, le conseil (en CCI Boulogne). Et maintenant, l’occupation la plus actuelle est ma retraite : relations amicales et familiales, voyages, (beaux) arts, dessin, photo. Tiens, à propos de voyages, je ne suis pas resté assez longtemps pour revenir en disant « je sais tout » : sur la Chine, l’Inde, l’aéroport de Dacca, la Crète, l’Espagne, le Portugal, l’Allemagne, l’Italie, la GB, la Belgique, l’Argentine. Merci Opal Sinfonietta dont je fus le président. Maintenant je suis dans la retraite de la retraite. Ah il reste le sud, et le Boulonnais dont je ne me lasse pas. Et puis mes copains qui m’ont convaincu que j’avais un avenir au théâtre. Je fus un Monsieur de bonnes manières dans Annie Millionnaire d’un soir de Frédéric Bara , Paolo dans l’orchestre dans tous ses états, et envoyé du Roy dans la Follembuche de Léo Delibes. Et mime dans L’Ile. Nerfs à vif, trac ! J’aime ! Incroyable non ? »
Fernand présentateur, Fernand dessinateur, Fernand voyageur, Fernand Acteur, au revoir