L’enchantement d’Enrique

A la suite des deux concerts (concerto N°23 de Mozart – K488) qu’Enrique a donné à Boulogne pour Unicef, (15 novembre), et au Portel (29 novembre 2009), Enrique a écrit à Bernard, mais aussi, ses intentions se portent vers les musiciens et les amis qu’il a rencontrés. L’enchantement d’Enrique

Il reviendra ! Et comme les autres grands musiciens, il fait son autocritique ! Extraits.

«Bonjour Bernard,
« Excuse moi ma réponse tardive, hier j’étais à Clamart, je suis revenu vers minuit et aujourd’hui matin j’avais des RDV à gauche et à droite. (…)
Mille mercis de cette opportunité que tu m’as donné pour « ressusciter » mes dons de pianiste.

« Je trouve tous les musiciens de l’orchestre formidables, extraordinaires. Des vrais et des bons musiciens de « cœur » (y il en a plein avec beaucoup d’études et qui ne dégagent pas toute la musique parce que sont bloqués par leurs connaissances théoriques).

« Ce que j’ai remarqué aussi c’est qu’il me manque plus de pratique pour jouer avec d’autres musiciens, la preuve que la deuxième fois j’étais mieux, je vais essayer de faire un duo avec Coralie pour pratiquer et j’essayerai de trouver des autres musiciens, et je pense que je devrais acheter un clavier transportable pour pouvoir jouer plus facilement (répétitions) avec d’autres musiciens.» (…)

« Je dois m’habituer à la vie d’artiste, les attentes, les voyages, etc. (…) Je vous remercie tous de leur gentillesse, musiciens et membres de l’association, j’ai bien reçu aussi la vidéo que Monsieur Edmond m’a envoyé, aussi je remercie Monsieur Fernand qui m’a accompagné à la gare à mon retour, heureusement on a pu arriver à temps, avec 5 minutes d’anticipation, lui connaît très bien les raccourcis du chemin – en voiture.

« Maintenant grâce à vous tous je suis très motivé de revenir à mon ancien métier, quand je joue devant le public ça passe quelque chose qui sort de mon cœur. J’essaie de faire passer le message du compositeur. Dommage que je n’avais pas préparé un tango, il y en a un très beau pour piano – tango classique mais moderne comme Piazzola – d’un compositeur femme uruguayenne Béatriz Lockart (d’origine allemande) sa mamàs était une grande poète uruguayenne Estrella Genta, je vais essayer de l’ajouter à mon répertoire, aussi de Piazzola. Et Bravo toi aussi t’es un grand chef, elle est très belle la symphonie de Mendelssohn. un Bonjour à Patricia si gentille aussi et ton fils Marc aussi avec une carrière de chanteur devant lui,il a une très belle voix et douce sans forcer, super!!!
(…)

« Je dois remercier Coralie (Elle nous a révélé Enrique. NduR) de me faire connaître vous tous des êtres d’exception, les parents de Coralie aussi adorables tous deux, j’étais comme sur une autre planète.
Je reviendrai un jour pour visiter musées et établissements artistiques de Boulogne sur mer. Tellement de choses à dire que possible j’ai oublié quelque chose, mais je te dirai plus tard ou je t’envoie un autre email.
A bientôt Bernard et merci de m’avoir « ressuscité » musicalement, je t’embrasse, cordialement,

« Enrique.