Un fouet pour le Directeur Musical

le 20 août, jour de la Saint-Bernanrd, l’Orchestre se cotisa pour offrir au Chef d’Orchestre Bernard Schneider un fouet digne des cavaliers Hongrois !

Cet évènement excita l’imagination du Président fernand Damotte qui se mit à rêver aux prochaines prestations de l’Orchestre, Le Chef debout dans la chaire, un fouet à la main ….

coucou de Hongrie

mail reçu aujourd’hui de Hajni FARAGO, interprête—– Original Message —–
From: « FaragĂł Hajnalka »
To:
Sent: Monday, August 27, 2007 10:22 AM
Subject: Coucou de Hongrie

> Monsieur le President,

C’est avec un enorme plaisir que j’ai fait la connaissance de votre orchestre ainsi que de tous ses membres, si talentueux, dynamiques et gais ! C’etait un honneur d’avoir pu vous accompagner et d’assister a votre succes partout ou vous vous etes produits !

J’espere que nous avons pu vous donner une belle image de la Hongrie et que vous etes rentres sains et saufs malgre l’immense route qui etait devant vous.

Malheureusement, je n’ai pas eu l’occasion de vous dire au revoir promptement, ni la possibilite de me rendre a Eger avec le groupe, ayant ete retenue d’une serie d’examens a Budapest.

Je vous prie donc, Monsieur le President, de transmettre mes chaleureuses salutations aux membres d’Opal Sinfonietta. Je souhaite une bonne continuation a l’orchestre et autant de succes que vous avez eus dans notre pays !

En esperant d’avoir de vos nouvelles de temps en temps !

Avec mes meilleurs souvenirs,

Hajni FARAGO
(l’interprete aux cheveux boucles)

hajnalkafarago@t-online.hu

Arrivée de la Délégation du Pas de Calais

Opal sinfonietta en Hongrie : premier succès à Terekszentmiklos

Après le premier concert donné à l’Espace Maës le 11 août dernier, l’orchestre s’est exprimé dans la ville voisine de Szolnok. Le jumelage entre les deux régions (Pas-de-Calais et Szolnok) est bien parti et le public nombreux est venu applaudir une belle prestation.

La clémence… du temps

La tournée musicale, voulue par les conseils généraux de Szolnok (Hongrie) et du Pas-de-Calais vient de commencer sous les meilleurs auspices. Une belle journée ensoleillée, l’église attiédie par la clémence de la température (plus de 30°), le chœur plein des 61 musiciens, et les bancs dans la nef accueillaient plus de cinq cents spectateurs, d’autres affirment mille. Parmi eux les organisateurs : Jean-Marie Krajewski, pour le Pas-de-Calais, représentant Dominique Dupilet président, avec ses présidents de commission, et Andor Fejer, président du conseil de Szolnok. Madame le maire Dr Erikö Juhasz, le directeur de l’école et conservatoire de musique Balasz….

Après les discours d’usage qui ont exalté les liens qui se sont établis durant quinze ans entre les deux régions, la maire adjointe de Terekezentmiklos a mis l’accent , sur le sens de la fête nationale qui évoque le fondateur de la Hongrie, « Notre roi Etienne ». Cette fête qui mobilise de nombreux invités et de nombreuses manifestations sportives ou culturelles, ou seulement distractives, a lieu ce lundi 20 août. La présence du Pas-de-Calais et de ses envoyés est donc tout à fait symbolique.

Programme apprécié

Puis « la parole » fut laissée à l’orchestre symphonique Opal Sinfonietta. Il s’était entouré des prestations de solistes. D’abord une jeune élève du conservatoire de Szolnok, Anita Balasz, qui a interprété au violoncelle l’Elégie de Gabriel Fauré avec une grande sensibilité. Sa jeunesse et sa fraîcheur étaient des atouts dans son jeu, subtil et aérien. Dans le domaine des solistes, est intervenu Guillaume Barli, venu plusieurs fois à Boulogne, et qui devait ici conquérir son public. Mission accomplie avec trois interprétations : Camille Saint-Saëns, introduction et rondo capricioso. Plus tard et en présence de l’auteur « la fantaisie andine » lança ses accords évocateurs de pampa et de haute montagne. Un message bien perçu par le public, réuni notamment sous l’une des absides de l’église décorée d’une fresque qui exalte l’œcuménisme. Un bis (Isaï) transporta d’aise l’auditoire. Le concert arrivait à sa conclusion avec la « Pavane » de Fauré…

La Pologne avec nous

Les musiciens, les invités furent ensuite conviés à une réception à l’hôtel du département de Szolnok. Après la tension du concert et la concentration exigés, la détente n’en fut que plus douce sous les accords qu’un groupe de musiciens polonais, invité lui aussi, a fait résonner dans la grande salle du banquet.

L’assemblée se sépara assez vite, car l’enjeu du lundi est exigeant ! Un concert à 10 H 00 à l’église de Szolnok. Présence de tout le monde à 8 h 00. Pas de « couche tard » cette fois ! A onze heures du soir, l’extinction des feux fut établie d’un commun accord. Un bel accord… Un de plus !

Lundi 20 août 2007

Le même programme a été donné en l’église romaine : « Romai Katolikus Templom » un bel édifice à l’intérieur baroque, sans surcharges. Une disposition classique, et l’orchestre en entier à son aise dans le chœur. Eglise plus petite que celle de Terenszentmiklos. Avec un public qui a vite été conquis venu apprécier la musique française choisie par Bernard Schneider et les instances du Pas-de-Calais. Même succès que la veille. L’heure fixée, 10 h 00 apparaissait comme une exigence difficile à satisfaire. Pourtant, avec la répétition de 8 h 00 et le concert qui suivit, la prestation fut appréciée. Quant à ceux qui avaient déjà entendu l’orchestre la veille, ils ont affirmé qu’il était encore meilleur ! La relative clémence du temps, le matin, pouvait l’expliquer. Et puis, une écoute du matin est peut être ce qui se fait de mieux dans la perception. Les sens sont encore en éveil, non ?

Réception au Garden hôtel, garni d’une piscine. Au soir, un autre lieu, en ville. Personne n’a su garder la mémoire de son nom… Mais on sait tous où il se trouve. C’est près de la rue transformée en terrain de basket. Fête de Saint Etienne oblige !

La radio

Mercredi nous serons à la radio de Budapest. Mémorisez les longueurs d’onde FM :

92.2 AKTIV
90.4 RADIO 2000

Conseil : essayez Internet, vous aurez plus de chances de recevoir les programmes.

A suivre

Quelques précisions

La fête nationale revêt un faste important et de nombreuses manifestations sont organisées. Des invitations multiples sont lancées aux pays voisins. Pologne, Slovaquie… d’autres viennent s’y prêter à diverses démonstrations, musicales, sportives, folkloriques… Des feux d’artifice émaillent le ciel.
« Depuis 1991 nous célébrons Etienne, le fondateur de notre pays. Il fut notre premier roi fédérateur. »
Après bien des épreuves, la fête nationale est fédératrice. On ressent aussi une communauté d’esprit née de l’appartenance à l’Europe. On aura beaucoup à faire ensemble.

J.-M. Krajedwski, vice-président du conseil général Pas-de-Calais a dit sa fierté de représenter son département avec ses collègues. Mentionné l’orchestre Opal Sinfonietta « comme notre ambassadeur ». « Nous venons dans votre ville, Madame le Maire, dans le cadre d’échanges culturels. »
Par la suite, le vice-président a encore précisé les missions que les deux départements ont lancées depuis quelques années. La présence de deux attachés aux affaires européennes confirmait aussi la volonté de coopérer sur de nombreux dossiers, dont l’un, sur les personnes handicapées. D’une façon générale « Nous avons à partager nos expériences ».

Enfin des nouvelles de l orchestre

Long voyage terrestre vers Szolnok

Etats d’âme d’un voyageur pas pressé.

Le concert

L’orchestre vient de vivre un moment fort. C’était samedi 11 août. Nous étions soixante devant un public boulonnais qui attendait d’entendre… Parmi les invités, des membres du conseil général qui soutient notre expédition. A l’entracte, ils furent conquis.
Voir et lire par ailleurs la relation du concert.

Mardi 13 août 2007
Avant veille du départ. La valise est sortie depuis quelque temps. Elle a emmagasiné déjà bien des effets, des objets qui sont déclarés utiles pour un voyage. Penser à la trousse de toilette à part du bagage. Ce dernier ne sortira pas à l’étape. Penser aux dînettes de midi pour les deux jours du voyage…
Ce sera fait !
Mercredi 15 août
Emotion hier, pas de triptyque. Il est resté au service impression. Heureusement les cérémonies du 15 août permettaient une récupération des documents. Nous allons les plier et les distribuer Et emmener l’essentiel pour la Hongrie.
Et les valises dans tout ça ?
Elles seront prêtes. Choix cornéliens. Prendre et avoir du poids ? Ou se libérer des contraintes ? Ne pas oublier l’indispensable !
Mercredi 15 août 2007
Journée d’attente. Le temps s’éternise et soudain tout est bref !. Puis il se fait tard et la valise reste à boucler ! Le sac est trop petit. Le remplacer… Puis tout tient !

Jeudi 16 août 2OO7

Le réveil est calé sur cinq heures. Mais quel est le grand voyageur qui ne se réveille en avance ? Deux heures du matin, C’est trop tôt. Quatre heures… encore trop tôt. Souci,… et choix : se rendormir puis « louper le bord »…. Ou bien, finalement opter pour un petit lever très tôt. et être prêt sans stress.. Le rendez-vous est tenu et à six heures et quelques tout le groupe s’élance dans deux autobus. Longue journée, et mille kilomètres à parcourir. Arrêts bienvenus toutes les deux heures approximativement.
Le cumul des quarts d’heure perdus pour diverses raisons, a coûté au groupe un certain retard. Ajoutons à cela que les routes sont encombrées, que les camions sont nombreux… On découvre à travers l’observation de la circulation une intense vie économique. France, Allemagne, et au soir un petit bout d’Autriche. Emerveillement – enfin presque – des passagers invités d’Argentine. La frontière ? Ah on est en Allemagne ?

Nous arrivons à l’hôtel enfin, en Autriche comme c’est prévu. Nous connaissons enfin son nom, « l’Harmonie hôtel ». à Sohnnenschein. Menu agréable : consommé roboratif, tranche de porc et légumes, rösti, et petit gâteau au chocolat avec une très, très légère Chantilly.
Journée ensoleillée jusqu’au soir où comme sous notre latitude la pluie a commencé. Nous avons frôlé Munich et surtout, aperçu le stadium. Une sorte de gros pneu blanc posé sur le flanc. « L’Arena » soutenu par la compagnie d’assurances Allianz a belle allure. On imagine « notre » Ribery là dedans !
Pour passer le temps, la radio de bord transmet soit des enregistrements de l’orchestre, ou des tangos, encore des chansons bavaroises ou tyroliennes..

Vendredi 17 août 2007

Petit déjeuner express. Pluie persistante à petites gouttes appliquées. Tout est humide. Certains ont soreti l’imper, d’autres traitent avec mépris ces cadeaux détaillés du ciel.
Les cars sont pleins. De l’avis des chauffeurs, nous arriverons facilement à Szolnok En fait on mettra beaucoup de temps. Nous y sezrons vers 21 h 30. Un car tout neuf a vu – semble-t-il – sa carte électronique « prendre l’humidité ». Plus d’ABS et plus de boite automatique. Un bus tout neuf s’exclamera plus tard quelqu’un qui connaît la compagnie. La science des chauffeurs a trouvé une solution.

On a traversé la Manch

Un cours d’eau énorme, déjà affluent de l’inévitable Danau… Barges, usines, quais.

Et revenons au détour : celui vers l’aéroport de Bratislava. Douane rapide, ouf ! On quitte l’Autriche pour la Slovénie, Samedi 18 août 2007


Journée de détente. Découverte de la Hongrie par son côté le plus représentatif ; ses bains, sa Puszta : la plaine.
Le groupe en a eu un avant goût. Pour mériter ce pays on a vu une géographie très diverse. Au loin les Vosges, puis la Forêt Noire, au fond de l’horizon, les Alpes Bavaroises, les collines de l’Autriche et ses premières stations de ski, les vallonnements tout au long du parcours vers l’Est… et soudain, plat, le plat très plat. Serait-ce la Puzsta ? On y est !
Et la musique ?
Faites nous confiance : On y pense. Elle sera.

Samedi 18 août 2007

Plaine, O ma plaine :

Encore la route. Destination Kerekegyhaza. Une ferme équestre perdue, pas tant que ça dans la Puszta. La plaine, Le paysage est plat de chez plat ! Le regard est arrêté par les bouquets d’arbres, ou les allées. Tout est à niveau Il y a aussi des constructions, des villages. Beaucoup de végétation, des champs de luzerne, de maïs, (pour les animaux), des soleils. On me confirme que l’agriculture ne fait pas appel à la chimie. Que les sols sont sains. Que l’on peut boire l’eau que l’on puise !
Donc sur une terre noire, la verdure apparaît. C’est vert ! « Ici n’y a pas plu depuis quelques semaines, mais c’est toujours vert » dira le guide. L’eau est partout présente, en nappe continue semble-t-il, sous six mètres de terre. Partout on trouve des puits servis par un balancier qui envoie un seau chercher l’eau. Le seau est ensuite déversé dans une auge, un tronc d’arbre creusé. Les animaux viennent boire.
Dans une partie de la propriété on a creusé un étang. Les buffles que le fermier entretient s’y prélassent et se préservent du soleil ardent ici.
La grande ferme équestre dans la prairie !

C’est grand, certes, et la visite en calèche a du charme ancien. On va jusqu’à un autre corps de bâtiments. On y trouvera du miel sous la marque – en cyrillique – de Fernando Gira. Du paprika par cent grammes, des saucissons qui sèchent dans un appentis. « Ca fait 70 hectares » dis-je à Gustavo qui risque un timide « mille ? ». « Non soixante-dix. » Notre ami argentin a paru déçu. C’est si petit ! Et si grand au cœur des Hongrois. Garder intacte une propriété après la collectivisation…

La musique

Accueil chaleureux partout dans la ferme. D’abord un petit verre de bienvenue, l’alcool d’abricot. le petit pain qui rappelle le goût de la fougasse. La progression vers le restaurant. La musique. Tzigane certes, tellement entraînante. Deux violons et un cymbalum font une ambiance que les musiciens ont appréciée. Ignacio et tous les violonistes regardaient d’un œil inquisiteur les tours de main des violonistes. Le beau travail de « l’alouette » sur le petit bout de cordes que se laisse le violoniste atteint des aigus rarement entendus .
Goulasch, canard, des cuisses de belle taille – rôties selon les règles locales, dessert (ça rappelle la Bretagne ! Ah bon ?). Le vin. Comme un Beaujolais nouveau avec goût de pomme verte dira un auteur averti. Est-ce vrai ? Il se boit facilement. Trop ? Non. Il ne semble pas laisser de traces. Localement, on coupe ce vin avec de l’eau de seltz et c’est une boisson appréciée. Par les chaleurs qu’on endure ça vaut mieux !
Plus tard, après le repas, autre accueil, avec encore de la musique et un curieux pot qui sort des basses. Poum poum… le pouce et l’index, mouillés, font vibrer un caoutchouc par un bâtonnet. Prrroum… proooum…

Les chevaux

La présentation équestre était belle et a montré la facilité et l’art des cavaliers, des cochers, des meneurs de troupeau… La terre asséchée soulevait des nuages de poussière. Effet scénique qui renforçait la puissance des démonstrations. Galops effrénés des attelages ou des cavaliers, surgissant d’une brume qui gommait tous les détails inutiles d’une scène pour ne laisser qu’une impression d’ensemble de fureur, d’action !
Des animaux dociles, qui acceptent de se coucher ou de s’asseoir à la façon d’un chien, qui posent leurs antérieurs sur les épaules de leur cavalier. Puis le cavalcade debout. « le berger doit se placer ainsi pour surveiller son troupeau ! » nous dit notre traductrice.
Puis nous quittons cette exploitation, emmenant miel et paprika, sancisses, et souvenirs. Et photos en nombre.

L’eau

Un conte de fées. Des géologues avaient déterminé que le sous sol de la Hongrie devait receler du pétrole. Alors on a creusé. Et à deux mille mètres en dessous on a trouvé. Quoi ? De l’eau. Les pétroliers sont partis déçus et laissé les sources se déverser. L’analyse a confirmé les sels minéraux constitutifs et un esprit inventif a créé les bains.
Le complexe de bains de Tiszakécske proposes sur quelques hectares plusieurs bassins de cette eau à diverses températures : 38,2, 36 et 34. Un dernier, piscine, à 28,2 (degrés centigrades). Relaxants, bienfaisants. Dynamisants, calmants… Ce n’est pas contradictoire. Commencer par le 38° pendant une demi-heure puis aller se détendre dans le 28°. On ne sent pas la fatigue mais un grand bien être. La nuit est sereine et nul besoin de cachets…
Une piscine couverte permet des évolutions d’entraînement. La lumière rasante y pénètre par les flancs du bâtiment. Il y règne une atmosphère que je qualifie de glauque. Les arbres fournissent une ombre appréciée. Le gazon se dissimule sous des centaines de serviettes de bain et les baigneurs bronzent sous le soleil déclinant.

L’heure officielle

Nous sommes à la même heure qu’à Paris. Nous avons simplement dffeux heures d’avance. Donc ici le soleil se couche vers 19 h 00, tout naturellement et sans correction. Il fait jour beaucoup plus tôt. Il n’y a donc pas l’artifice d’une disposition légale pour régler les activités. C’est plus réaliste et plus vrai.

Le meeting du soir

Ces plaisirs font découvrir la beauté du pays. Mais l’orchestre ne perd pas de vue le sens de sa mission : la musique. Alors le soir du samedi, rassemblement au sommet de l’hôtel pour « un recadrage » Soirée sereine, tiède, vent du soir rafraîchissant… Et Bernard lance ses recommandations. Répétitions par pupitre, répétition générale, concert. Préparation des discours. Longue journée en perspective que ce dimanche dont le transport à Terekzenmiklos une ville pas loin de Szolnok. Ca sonne comme Saint Nicolas.
Lourde journée que ce dimanche 19.

A suivre !

la baie de St Jean vue par Fernand Damotte

Notre président, entre autres qualités, est un « croqueur » indéfectible.
Toutes les occasions sont bonnes. Il y a quelques jours, en se promenant sur la falaise entre Wimereux et Boulogne, l’inspiration lui vint : vite un pinceau, de la couleur, du papier
….
quelle réussite !