Pentecôte à Zweibrücken, c’était déjà hier !

Innovation, une mission jumelage dédiée au sport, et qui comporait un volet musical. Opal Sinfonietta a renforcé les pupitres du Kammerorchester. Ensemble ils ont apporté des nouveautés. Vendredi 9 mai

Il est 8 h 1O et quelques rares personnes sont sur le parking du boulevard Mariette. Petit à petit les rangs se remplissent, puis les deux bus arrivent. Le responsable, sa liste à la main affecte les uns et les autres dans le bus qui leur est réservé. Puis procède à l’appel. Personne ne manque.

Il est 17 H 30, nous sommes arrivés à ZW. Accueil, retrouvailles entre invitants et invités, découverte des nouveaux arrivants. La mission du jumelage est fondée sur le sport, mais l’orchestre se ressoude avec le Kammerorchester de ZW.

Discours de bienvenue et chacun s’en va chez ses hôtes. En général repas du soir à leur domicile, selon les destinées de chacun.

Mais ce n’est pas une soirée tranquille ! Il y a répétition à partir de 20 h 00 à la Karlskirche. Admirons au passage la vitalité des Boulonnais qui, après une journée en bus… Soirée bénéfique pourtant, car chacun s’approprie les lieux, puisque dimanche s’y tiendra le concert.

Samedi 10 mai

Petit déjeuner, puis répétition à 10 H 00.

Pendant ce temps, pour les non musiciens, un tour dans le Rosengarten, peu de roses, ou plutôt beaucoup de buissons de roses en devenir, nous sommes encore en début de saison. Les Rhododendrons sont déjà en fleurs, les mimosas aussi… Taches colorées. Le petit lac du centre n’est pas encore à sec, mais il a perdu quarante ou cinquante centimètres ! Les cygnes s’en satisfont. Un petit coin aménagé en jardin japonais offre le dépaysement. Plus loin, un petit personnage au dessus d’un carré d’eau déverse sans se lasser un filet d’eau qui coule d’une coupe…

Des chevaux rouges, réduits à leurs lignes, beau travail en fil de fer et soudure, broutent une herbe encore plus verte par contraste !

Après midi un petit parcours vers Hornbach. Et visite d’un Kloster, à une dizaine de kilomètres de ZW. On passe devant un ancien camp et aérodrome américain. L’aérodrome est toujours actif. Le camp est devenu une vaste zone industrielle et artisanale. On ne cesse pas de longer des bâtiments. Un peu de campagne et soudain un clocher, puis deux, de la verdure, des murs, une paire de virages et le long d’un imposant mur en grès rose, on stationne.
Bientôt un texte sur le Kloster.

Dimanche 11 mai

Nous sommes le fameux jour « J », celui de l’aboutissement de tous nos efforts. Ce sera le concert à 17 h 00.

Le matin, messe à l’église. Un beau bâtiment net, blanc, aux vitraux colorés, rappelant les symboles du Christ. L’office commence, le prêtre, en surplis rouge brodé d’or quitte la sacristie en cortège. Onze enfants de chœur, le premier portant la croix avec un rameau avancent par le bas côté, puis le groupe revient en majesté par la nef centrale. L’orgue lance ses notes dans l’air. Tout le monde chante

Repas de midi dans la Festzelt.

Discours des deux maires, de ZW et de Boulogne. Excellence du buffet proposé. Tout était bon, et tout était encore une fois « trop »

Répétition à la Karlskirsche et concert à 17 h 00. Exposition d’un peintre Peter Spiegel. Des eaux-fortes, des peintures, et de grands livres posés sur des chevalets, dont on tourne les pages et alors apparaissent des sortes d’histoires à imaginer. C’est le « lecteur » qui fait le travail !

le programme

Premier morceau, Bach : suite n°3 (BWV 1068), ouverture, air, gavotte, bourrée, gigue. Direction Bernard Schneider. puis une Cantilena de Michaël Wagner : Au piano Claudia Wagner. Viendra ensuite Barbara Buhr (Soprano) et Anita Bischoff au piano pour deux Mozart, « Oiseaux, si tous les ans… », une Arietta pour voix et piano (KV 307) et « Dans un bois solitaire » (KV 308). Entre ces deux arietas, l’adagio pour cor anglais et orchestre. Le cor tenu par Walther Theisohn. Les deux orchestres fondus en un seul rendront hommage à Anselm Hüttenbrenner, pour une « introduction polonaise ». Cette pièce de ce grand ami de Schubert, pour flûte (Nicole Wagner) et orchestre fut une belle introduction pour le Vivaldi qui allait suivre : Le Printemps : allegro, largo, allegro. Violon Claire Saison ; Violon 1, Dieter Conzelmann ; Violon 2, Norbert Maurer.

Directions Bernard Schneider, Sander, Marc Schneider.

Puis vint le soir. Encore un parcours vers l’Ouest, et la découverte d’une auberge atypique, perdue au bout d’un chemin de terre au milieu des prés et à l’orée d’un bois magnifique. C’est le « Ski und Wanderhütte Einöd ». On goûte une spécialité locale et des vins de rêve !

Les amis musiciens ont apporté leur instrument.

On aura le plaisir d’entendre quelques tangos, un solo de Jehan, et la soirée s’annonce longue. Mais à minuit tout le monde est parti (une obligation morale pour les personnes qui nous ont accueillies). Les anciens se replient vers les maisons et se reposeront. Les plus jeunes vivront une soirée bien plus longue, forte d’amimiés nouvelles.

Mardi 12 mai

La route sera sans histoires. Puis progressivement, l’air que nous respirons se modifie, Est-ce l’iode ? On reconnaît les paysages familiers. Ca y est, nous sommes rentrés, maintenant commencent les souvenirs.

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