SAINT MARTIN-BOULOGNE, LE CONCERT DU 5 DECEMBRE 2010

Avec « saveurs de valses et parfums de tango », le concert de la Saint Nicolas fut placé sous le signe du TELETHON et a offert au public un programme original à la salle Georges Brassens.
Valses et tangos

La soirée de dimanche 5 décembre 2010, 17h00, a offert le plaisir de voir les danseuses de Choré–Art Ballet et d’entendre les interprétations d’Opal Sinfonietta . Et en conclusion, les spectateurs ont pu voir les jeux de lumières fusantes d’un feu d’artifice multicolore. Un cadeau venu d’un tir du 15 août trop humide et donc reporté.

Ce fut une proposition et une émotion à deux voies : musique (direction Bernard Schneider) et danses (direction Cecilia Artigas). En première partie Julius Fucik ( Entrée des Gladiateurs ) joué juste pour un lancement vif a bien auguré du reste du programme. Ketelbey (Dans les Jardins d’un Monastère ) fit entendre le rossignol si joyeux lancer ses trilles ! Clin d’œil pour faire apprécier un après midi de quiétude. C’est alors que commença le plein cœur du sujet.

D’abord les valses

Les valses, puisées au cœur de l’Empire Austro-hongrois firent respirer ce parfum romantique par Rêves de Valse et les Roses du Sud
(respectivement Oscar Straus, puis Johann Strauss) Des musiques bellement soutenues par le gracieux groupe de danseuses de Choré-Art Ballet dirigé par Cecilia Artigas.

Et Marguerite en Estrellita

Petite étoile mais grande dame, Marguerite Géneau, dont on connaît la voix restée juvénile et présente, chanta un « Estrellita » du compositeur mexicain Manuel M . Ponce, qui a mis dans sa chanson et son poème toute sa sensibilité. Un moment de bonheur, et soudain les mains oublièrent la « chambre noire », le photographe, subjugué, en ouoblia sa mission.

Estrellita
Estrellita del lejano cielo, –
que miras mi dolor, –
que sabes mi sufrir. –
Baja y dime –
si me quiere un poco, –
porque yo no puedo sin su amor vivir.- – – – –

¡Tu eres estrella mi faro de amor! –
Tu sabes que pronto he de morir. –
Baja y dime –
si me quiere un poco, –
porque yo no puedo sin su amor vivir.

« Dis-moi s’il m’aime un peu, – Je ne puis vivre sans son amour! »

Puis fut le tango

Rythmes ou langueurs de cette musique, véritable art Sud Américain consacré ! Une longue histoire qui débute avec les immigrants du XVIIIe siècle. D’abord musique et chansons mal famées, il lui a fallu presque deux cents ans pour devenir cet art respectable et respecté, et conservé dans sa tradition à la Boca ou chez le café Tortoni (à Bs As). Et tellement apprécié partout dans le monde et surtout en France.

Sur scène Choré-Art Ballet apporta le charme de ses figures dansées, créatives, sur les mélodies tango et milonga… « Vieille musique, Qui dans mes heures de tristesse, apportes à mon esprit, Ton affectueux souvenir ».

Le cadre

La scène avait été aménagée avec le soutien des services techniques de la CAB (communauté d’agglomération du Boulonnais) et de la mairie pour la salle. Ainsi les pupitres étaient équipés d’un éclairage individuel. Confort de la lecture des partitions. La scène, surélevée d‘un mètre était visible de toute la salle. On sait que l’astucieux aménagement des gradins permet une visibilité au mieux et pour tous. Rien n’a échappé des mouvements des danseuses. Et les lumières judicieusement distribuées soulignaient les séquences dansées.

VOICI pour le plaisir le dossier photo

LE SIGNE

LES VALSES

LES TANGOS

Pas de tango sans son bandonéon. Richard Slodecki

ET TOUJOURS EN ACCOMPAGNEMENT

les danseuses de CHORE-ART BALLET

ET EN REFERENCE A ANNIE MILLIONNAIRE la dernière danse.