Concert d’Isbergues

Concert d’Isbergues

Il y a quelques mois la Municipalité d’Isbergues entra en contact avec le Président de l’Orchestre Opal Sinfonietta. Après une visite sur site, le contrat fut conclu, le concert aurait lieu le vendredi 5 octobre à 20h30 dans l’église Sainte Isbergues.
Dans le cadre de « Arts divers, Arts d’automne » la ville d’Isbergues souhaitait présenter un programme varié, avec beaucoup d’originalités et des surprises, elle ne fut pas déçue !

Après bien des péripéties (erreur de route, retards, attentes…), l’Orchestre parvient à se regrouper dans l’église peu de temps avant le démarrage du concert. Mais il faut croire que ces difficultés, au lieu de figer l’ardeur des musiciens, leur donnent un élan supplémentaire, une envie supérieure de bien faire.

L’entame du programme se fait brillamment par la Marche Impériale de Dark Vador et le thème de la Princesse Leia, extraits de Stars Wars de John Williams.

Germain Bonnard et sa flûte, dans une interprétation très réussie de « il est 5 heures Paris s’éveille », font résonner l’église aux belles envolées de la célèbre chanson.

Le bel canto prend la suite : un jeune ténor Marc Schneider, en hommage à Luciano Pavarotti, deux belles oeuvres « Caro Mio Bien », « O Sole Mio». Le public est immédiatement séduit par la voix ample et chaude du chanteur.
Le concert s’intitulant « rêves de Valses », la place est laissée à la valse par la Princesse Czarda d’Emmerich Kalman. Cette musique vient d‘Hongrie, lieu de la dernière tournée de l’Orchestre. Les plus beaux airs de la célèbre opérette s’enchaînent.

Parmi l’Orchestre ont pris place trois musiciens argentins de La Plata. Ils se devaient d’offrir au public ce que l’argentine propose d’unique : le tango. Oblivion et Melodia d’Astor Piazzolla se succèdent. Ignacio Rivas en est le soliste : émouvant, sensible. Ses deux partenaires Ernestina Inveninato, violon, et Gabriel Yoma, contrebasse, regroupés au sein de l’orchestre, se distinguent également.

Rêves de Valse d’Oscar Straus, Pizzicato Polka de Léo Delibes, aimer, boire et Chanter de Johann Strauss obtiennent un succès très mérité. En bis, la Marche de Radetzki est saluée chaleureusement par le public venu en nombre. Après plusieurs rappels, l’Orchestre reprend le chemin du retour.

Au moment de se quitter, la responsable de la culture d’Isbergues s’exprime simplement : « parfait » dit-elle. C’est bien suffisant pour la joie de l’ensemble.