LA CAPELLE concert pour le samedi 23 octobre à 20h30

Le concert de la Capelle les Boulogne s’annonce somptueux. Nous avons eu le plaisir de présenter quelques oeuvres au public argentin, et les Capellois auront plaisir à retrouver les émotions qui furent celles ressenties outre-Atlantique.

Voici le programme, que nous commenterons ensuite

PROGRAMME

1ère Partie
Ouverture du Calife de Bagdad de Boieldieu,

Mélodies argentines (orchestrées par Juan Carlos Grupalli et Frédéric
Bara) :

Piececitos de Carlos Guastavino

La Cumparsita

Ballada para un loco de Piazzolla,
Soliste Marc Schneider

1er mouvement du Concerto pour violoncelle et orchestre d’Edouard
Lalo. Soliste Jehan Saison.

2ème Partie

Concerto N°3 pour violon de Camille Saint-Saëns,
soliste Guillaume Barli.

Extraits de la Suite pour orchestre de Carmen de Georges Bizet.

COMMENTAIRES

Concerto N°3 op. 61 pour violon de Camille Saint-Saëns I.
soliste Guillaume Barli

Allegro non troppo – II. Andantino quasi allegretto – III. Molto moderato e maestoso.

Saint-Saëns fut l’ami de Berlioz, il disparut à l’orée du jazz. Musicien, mathématicien, voyageur…c’est dire les multiples facettes de sa personnalité ! Même si son refus farouche des innovations d’un Debussy trahit son conservatisme, sa musique est partout vigoureuse, et inspirée. Son troisième concerto, composé en 1880, est l’une des oeuvres les plus populaires du répertoire violonistique. C’est un magnifique morceau de concert qui requiert de l’interprète une sonorité pleine, du chant et en même temps une grande précision.

La Gaceta de Tucuman a publié à propos de Guillaume Barli : Après la pause, le jeune violoniste Guillaume Barli a emporté les spectateurs et leurs applaudissements en interprétant passionément le 3e concerto de Saint-Saëns. Barli exécuta la grande oeuvre et les gammes vertigineuses, montantes et descendantes, qui génèrèrent une atmosphère exaltée qui amena les spectateurs dans un ravissement en plusieurs occasions. Ensuuite, sans accompagnement de l’orchestre, le violoniste déploya ses qualités techniques et se retira sous les ovations » (NOTA : cette dernière phrase conccerne le bis qu’il a joué).

Concerto en ré majeur op. 33 pour violoncelle et orchestre d’Edouard Lalo
1er mouvement Allegro
, soliste Jehan Saison.

Édouard Lalo, né à Lille, Nord de la France, en 1823, et mort à Paris, en 1892 est apprécié notamment pour la richesse de son orchestration. Il a contribué, à la fois comme interprète et comme compositeur, au renouveau de la musique française. Contemporain de Carmen de Bizet, son concerto pour violoncelle et orchestre est écrit en 1876 pour le violoncelliste parisien Adophe Fischer qui le créera au cirque d’Hiver de Paris. Edouard Lalo fait preuve d’une grande invention mélodique et rythmique, soutenue par une
riche écriture harmonique, il tire idéalement parti de la voix chaude et humaine du violoncelle

Ballada para un loco de Piazzolla, Soliste Marc Schneider

Balada para un loco – Le tango et Astor Piazzolla Extrait

« Loco, Loco, Loco

C’est le nom qu’ils me donnent

Et qui veut dire fou.

Et dans ce monde

Où tous les hommes se croient debout

Je suis le seul à me vanter

De me traîner à tes genoux »

A vrai dire c’est une création scénique de Marc Schneider. Il a étonné les publics argentins… Commentaires :

D’une auditrice au Palais des Congrès de Buenos Aires :  » Ils (c’est nous ! ndlr) ont eu beaucoup de succès, notamment le chanteur qui s’est roulé par terrre pour terminer la balada para un loco du Piazzola chéri des Argentins (…) ».

Du journal de Tafi Viejo :  » la touche du plaisir total fut donnée par le ténor Marc Schneider interprétant Ballade pour un fou  »

De la Gaceta de Tucuman :  » Transporté par cette folie du tango, le chanteur termina son interprétation en se jetant, euphorique, sur les planches de la scène, provoquant les applaudissements des assistants ».